Les USA offrent 10 millions pour capturer 4 « ennemis » du pays

Aux États-Unis, les mises à prix existent toujours. On se souvient notamment des fameux “Wanted Dead or Alive” du Far West. Mais si les choses sont un peu moines directes aujourd’hui, les autorités continuent de proposer des récompenses à quiconque apportera de l’information ou aidera la police à arrêter une ou plusieurs personnes.

Récemment, le programme Rewards for Justice a ainsi confirmé qu’une prime de 10 millions de dollars allait être reversée aux personnes qui aideraient les USA à stopper le gang de cyber-attaquants, BlackCat. Une somme assez conséquente, qui s’explique par le fait que ce gang est en fait composé de quatre hackers. D’origine iranienne, ces derniers sont accusés par la cour de justice de Manhattan, de cyberespionnage.

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10 millions de dollars pour de l’information sur 4 individus

En effet, ces derniers auraient pris pour cibles des entités sensibles, stockant des données privées de la plus haute importance. On pense notamment au ministère de la Défense ainsi qu’à certaines entreprises en lien avec la défense ou la justice ou la finance. Problème ? On ne sait rien de ce quatuor de hackers, qui est actuellement en pleine cavale. Difficile donc d’imaginer pouvoir les rattraper sans une aide extérieure.

Tout a débuté à l’époque où ces hackers ont utilisé la fameuse technique du phishing par email pour usurper des identités et récupérer des données (type login et mot de passe) pour pouvoir entrer dans le système d’entreprises de l’hôtellerie ou de comptabilité. Alireza Shafie Nasab, Reza Kazemifar, Hossein Harooni et Komeil Baradaran Salmani en ont profité pour voler des centaines de milliers de données.

Les 4 risquent des années de prison

Les quatre hommes risquent très gros. En effet, pour chaque chef d’accusation (vol de données, fraude informatique et électronique…), tous risquent 20 ans de prison. À l’heure actuelle, nul ne sait où ces derniers se trouvent. Via le programme Rewards for Justice (RFJ) du département d’État américain, la justice espère ainsi pouvoir avancer assez rapidement sur ce dossier hautement sensible.

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