Maghreb: un colosse américain contraint de fermer, voici pourquoi

Photo: DR

Le tout premier restaurant KFC en Algérie n’aura tenu que deux jours avant de fermer ses portes, dans un tumulte médiatique et politique. L’enseigne américaine, connue pour son poulet frit, a été contrainte de mettre fin à son activité à Dely Ibrahim, suite à une vague de contestation d’une rare intensité.

Dès son ouverture dimanche dernier, le restaurant a été le théâtre d’une mobilisation sans précédent sur les réseaux sociaux. Des appels au boycott se sont multipliés, accusant la marque de soutenir Israël, une allégation qui n’est pas nouvelle dans la région. McDonald’s, Pepsi, et d’autres marques internationales ont déjà été la cible de telles accusations.

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Les manifestants, brandissant des pancartes clamant « Save Gaza » et « Boycott KFC« , ont exprimé leur colère devant l’entrée du restaurant, donnant le ton d’une contestation qui s’amplifiait. Cette pression populaire a finalement conduit les autorités locales à ordonner la fermeture du restaurant et le retrait du logo de l’enseigne.

Bien que les raisons officielles de cette fermeture précipitée n’aient pas été communiquées par les autorités, il est clair que les accusations de soutien à Israël ont été un facteur déterminant. Les détracteurs de la marque affirment que les fonds versés par KFC à des organisations caritatives pourraient indirectement financer l’armée israélienne, notamment dans les colonies en Cisjordanie.

Face à ces accusations, KFC a vigoureusement nié tout lien politique ou religieux, affirmant respecter les droits humains dans tous les pays où elle opère. Cependant, ces assurances n’ont pas suffi à apaiser les tensions, notamment en raison des prix jugés excessifs pratiqués par l’enseigne en Algérie.

Les tarifs exorbitants des menus de KFC en Algérie ont été au cœur des critiques. Les comparaisons avec les prix pratiqués dans d’autres pays, notamment en France, ont suscité l’indignation. Un menu « Bucket » de 12 morceaux de poulet frit atteignant près de 30 euros, soit l’équivalent du prix d’un repas dans un restaurant gastronomique, a été particulièrement pointé du doigt.

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Cette disparité de prix a alimenté un sentiment d’injustice parmi les consommateurs algériens, renforçant ainsi le mouvement de boycott et incitant les clients potentiels à se tourner vers des alternatives plus abordables.

2 réponses

  1. Avatar de Sam Perkins
    Sam Perkins

    Maghreb c’est un pays?
    On parle d’algerie ici

    Pour info maghreb veut dire Maroc en arabe

  2. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    Très clair comme article , les algériens consomment avec la tête et rien qui puisse les perturber ne peut passer. Les algériens savent que KFC est liée au loby sioniste.
    One , two, three viva l’Algérie .

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