L’Afrique possède toutes les ressources naturelles qui serviront à construire l’économie de demain. Dans le domaine des mines, par exemple, les gisements de métaux critiques et de terres rares sont extrêmement convoités. L’Afrique entend mettre en place des stratégies audacieuses afin de tirer le maximum d’intérêts de ses ressources minières.
Divers pays africains ont enclenché des mécanismes dans le but de créer un cadre favorable pour l’exploitation des métaux critiques et des terres rares. La Tanzanie est une référence en la matière. Le pays d’Afrique de l’Est s’apprête à lancer le projet Ngualla qui sera la première mine de terres rares en Tanzanie. D’après les prévisions, une production annuelle de 16 200 tonnes est attendue sur une période de 24 ans.
Pour la réussite de ce projet, la Tanzanie pourra compter sur le soutien financier de trois institutions bancaires africaines. Le coût global de la construction de la mine se chiffre à 287 millions $. Trois structures financières africaines sont prêtes à débloquer la somme de 167,6 millions $. C’est l’annonce faite par Peak Rare Earths, le propriétaire de la mine de Ngualla.
Quelles sont ces institutions panafricaines qui sont prêtes à financer ce projet tanzanien d’envergure ? Ce sont la South African Development Financial Institution, la Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA), la CRDB Bank et une banque commerciale d’Afrique de l’Est qui préfèrent rester dans l’anonymat pour le moment. En résumé, la South African Development Financial Institution propose un financement de 52,6 millions $.
La Banque de développement de l’Afrique australe (DBSA) envisage quant à elle de fournir 65 millions $. La CRDB Bank est une institution localisée dans divers pays de l’Afrique de l’Est et du Centre. Elle est active dans des pays comme le Burundi ou la République Démocratique du Congo (RDC). La CRDB Bank se tient prête à lancer une campagne de mobilisation de fonds pour le lancement du projet Ngualla.
50 millions $, tel serait le montant qui sera mis à la disposition du projet par la CRDB Bank. Quant à la banque commerciale d’Afrique de l’Est qui n’a pas voulu dévoiler son identité, on parle d’un apport de 9 millions $. De nombreux investisseurs sont intéressés par le projet et il est fort à parier que d’autres manifestations d’intérêts apparaîtront dans les mois à venir.
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