Pandémies: des scientifiques alertent sur les prochaines menaces

Photo d'illustration

En 2019, le monde était frappé par une terrible pandémie, celle du COVID-19. Durant des semaines, quasiment la Terre entière s’est retrouvée confinée. Des millions de personnes ont trouvé la mort et l’économie mondiale s’est arrêtée de tourner, entraînant par la suite d’importantes hausses des prix.

En d’autres termes, le monde n’était pas vraiment préparé à une telle situation. Aujourd’hui, plutôt que d’être dans la réaction, certains pays préfèrent être dans l’anticipation. C’est notamment le cas de la France. Des scientifiques du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) ont d’ailleurs remis un rapport sur les éventuelles prochaines menaces auxquelles le monde peut être amené à faire face dans les années à venir.

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Que risque le monde, face aux nouvelles maladies ?

Deux gros risques ressortent. Le premier, concerne les maladies liées aux zoonoses. Ce sont des maladies qui peuvent être transmises à l’Homme par l’animal et inversement. Le second risque concerne les arboviroses, qui sont des maladies transmises directement par les moustiques (et qui sont des maladies qui existent déjà, mais qui, pour l’immense majorité, sont contrôlées).

En tout, ce sont 35 maladies infectieuses qui ont été retenues par les chercheurs et les scientifiques. Pour déterminer celles qui représentent le plus de risques, plusieurs critères ont été sélectionnés, dont l’impact sanitaire de la maladie, l’impact sur l’économie, sur l’écosystème et enfin, sur le bien-être mental des citoyens. Grippe zoonotique, H5N1 ou encore l’arrivée d’un nouveau coronavirus sont notamment craintes.

Un facteur X qui pourrait tout changer

D’ailleurs, l’arrivée d’une toute nouvelle maladie, similaire à ce que nous avons vécu à l’occasion du COVID-19 représente la principale menace à ce jour. Ces maladies, que nous ne connaissons pas encore, pourraient avoir un impact potentiellement bien plus large que ce qui est imaginé. Pour autant, pas question d’être alarmistes. Les chercheurs souhaitent, ici, simplement éviter de réitérer les erreurs passées, pour une meilleure anticipation et donc, une meilleure gestion.

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