L’innovation frappe à la porte de la vie quotidienne avec l’histoire de Fabien, un Brestois de 31 ans qui a choisi de pousser les limites de la technologie personnelle en se faisant implanter une puce de paiement sous la peau. À Brest, sa méthode de paiement a laissé les témoins stupéfaits, comme le rapporte le site actu.fr. Grâce à un simple geste de la main devant le terminal de paiement, Fabien valide ses achats, éveillant à la fois curiosité et admiration.
Cette puce, pas plus grande que trois centimètres et cachée entre les os de sa main gauche, est un bijou de technologie développé par la société britannique Walletmor. Disponible en France depuis 2021, elle s’inscrit dans une mouvance où l’homme cherche à augmenter ses capacités par la technologie. Fabien, spécialiste de la cybersécurité, ne voit pas dans cet implant une simple commodité, mais plutôt une extension de ses capacités humaines, un pas vers l’humain augmenté.
L’acquisition et l’implantation de cette puce relèvent d’un processus minutieux. Commandée en ligne et livrée dans un emballage stérilisé, la puce nécessite l’intervention d’un professionnel pour son implantation. À La Rochelle, un spécialiste des implants a réalisé l’opération pour Fabien, qui assure que l’intervention fut brève et sans douleur notable.
Au-delà de son aspect pratique pour les paiements sans contact, Fabien perçoit cet acte comme une forme d’expression artistique, invitant à la réflexion sur notre rapport au corps et à la technologie. Selon lui, si des actes comme se percer les oreilles ou se tatouer sont entrés dans les mœurs, pourquoi pas l’implantation de puces technologiques ?
Walletmor assure que la puce est sûre et ne présente aucun risque pour la santé, enveloppée dans un plastique biocompatible. Avec une validité de neuf ans, Fabien se trouve devant un horizon technologique prometteur, envisageant même de pousser l’expérience plus loin avec l’implantation d’aimants au bout des doigts pour percevoir les champs magnétiques.
Fabien, par son expérience, interroge notre vision du corps humain et de ses potentialités. Il défend l’idée d’une liberté corporelle et technologique, ouvrant la porte à de nouvelles formes d’interaction avec notre environnement. Son geste, mi-provocateur, mi-innovateur, soulève des questions essentielles sur l’avenir de l’intégration technologique dans notre quotidien.
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