En Ukraine, la Russie continue de gagner du terrain, grappillant kilomètre par kilomètre. En effet, depuis le début de l’année 2024, les observateurs ne peuvent s’empêcher de noter que l’armée russe avance de manière coordonnée, laissant même craindre, côté occidental, une ultime percée pour une victoire finale dans les mois à venir.
Et pour les États-Unis, la Chine a un rôle à jouer dans cette guerre. En effet, Washington estime que Pékin, via sa relation particulièrement proche de celle du pouvoir russe, pourrait user de toute son influence pour calmer les choses et faire en sorte que la résolution de ce conflit soit faite de manière politique et non sur le champ de bataille, au prix de milliers de vies, côté russe comme ukrainien.
Les USA pointent le rôle de la Chine dans la guerre en Ukraine
À ce titre, les États-Unis ont affirmé que Pékin sera forcé de rendre des comptes si la Russie venait à continuer ainsi. Kurt Campbell, diplomate américain, a notamment affirmé que Moscou de par ses actions déstabilise l’ensemble de l’Europe. La Chine, à travers ses liens très étroits avec la Russie, soutien Moscou (du moins, officieusement) à travers un renforcement de leur collaboration économique et politique.
Selon le gouvernement américain, la Chine se serait alarmée en voyant que Moscou n’arrivait pas à avancer au cours des premiers mois de la guerre. Pékin aurait alors participé à tout réorganiser côté russe, en fournissant une aide logistique d’envergure de façon à ce que les capacités militaires russes soient totalement réorganisées. De fait, Washington a expliqué que les États-Unis ne resteront pas les bras croisés si la situation venait à en rester ainsi.
Pékin rejette les pressions occidentales
Face à ce qu’elle considère comme étant des pressions, la Chine de son côté, a tout simplement refusé quelconque critique, ajoutant que sa façon de travailler avec la Russie ne concernait qu’elle. Une sortie qui intervient quelques heures seulement après le départ du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, qui a passé deux jours en Chine, pour évoquer “les sujets brûlants de l’actualité”.
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