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Soja et Cajou au Bénin : La mise en garde du ministère du Commerce aux acteurs

Yellow soybean grains are ready for long term storage

Par le canal d’un communiqué rendu public ce lundi 22 avril, le ministère de l’Industrie et du Commerce a rappelé la mesure relative à l’interdiction de l’exportation de soja grain et de noix de cajou. Le document signé par le Secrétaire général Adjoint du ministère indique que l’interdiction d’exportation de ces produits est entrée en vigueur depuis le 1ᵉʳ avril. À cet effet, « tout convoyage de noix de cajou et de soja grain vers autres destinations que celles des magasins des transformateurs est constitutif d’une infraction » a rappelé le communiqué du ministère de l’Industrie et du Commerce.

Rappelons également que, la décision d’interdiction d’exportation de soja grain et de noix brutes de cajou a été annoncée à l’issue du conseil des ministres du mercredi 12 octobre 2022. Le gouvernement a justifié la décision par sa volonté de soutenir la dynamique d’industrialisation amorcée. Le gouvernement avait indiqué que la production du soja avait connu une augmentation au cours de ces dernières années. Elle est passée de 156.900 tonnes en 2017 à 253.953 tonnes en 2021.

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Au Bénin, des entreprises installées au sein de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé s’occupent de la transformation du soja et des noix de cajou. Ces structures transforment chaque année 60 000 tonnes et 150 000 tonnes de soja. Deux types de Soja sont particulièrement transformés au sein de la Gdiz. Il s’agit du Soja Bio et de celui conventionnel. Une troisième unité appartenant à NAP viendra en effet renforcer cette capacité de production avec 50 000 tonnes de transformation annuelle. Selon les prévisions qui ont été faites, la Gdiz sera en mesure de transformer 600 000 tonnes de Soja d’ici fin 2024.

10 réponses

  1. Avatar de rodrigue
    rodrigue

    C’est une bonne chose que l’Etat régularise ce secteur pour le bien de tous.

  2. Avatar de Nougbodoto
    Nougbodoto

    Il faut que Talon sache que paysans aussi ont le droit de jouir de leurs efforts. Il ne faut pas qu’on réduise les paysans à la misère avec des prix dérisoires qui n’arrivent même pas à couvrir les frais engagés dans la production.

  3. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    Si j’étais au gouvernement, je n’interdirais pas l’exportation de ces produits. Le producteur doit pouvoir toujours vendre à celui qui lui offre le meilleur prix. C’est plus productif quand on laisse la liberté d’exportation et de lever par la suite l’impôt et autre contribution sur les recettes d’exportation qui correspondraient aux subventions allouées aux producteurs pour leur faciliter la production.

  4. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    Afin que l’industrie naissante de transformation de ces produits puissent avoir assez de soja et de cajou pour transformer, l’État devrait promouvoir massivement la mécanisation de la culture de ces produits pour qu’il y ait assez de récoltes aussi bien pour la transformation sur place que pour l’exportation. Avec la mécanisation de la culture, les coûts de productions seront transparents et pris en compte et l’État ne pourra plus faire des profits au détriment des paysans (qui s’échinent sous la pluie et le soleil sans que cela ne se retrouve pas dans le prix fixé par le gouvernement) en leur fixant un prix burocratique à leur récolte. Ce qui ne prend pas en compte tout ce que le paysan a investi dans la culture comme facteur de temps, d’effort et du matériel.

  5. Avatar de Napoléon
    Napoléon

    C’est une injustice faite aux paysans lorsqu’on leur interdit l’exportation de leurs produits à un prix meilleur du marché mondial en les obligeant à livrer les produits à un prix dérisoire aux industries naissantes. Même si l’État a subventionné en partie l’engrais et autres dérivés dont le paysan a besoin pour la culture de ces produits. C’est aussi une illusion faite aux industries naissantes de transformation qui aujourd’hui bénéficient de matières premières à un prix en dessous du prix réel du marché. Ceci va les compromettre en l’avenir. À partir du jour, où elles ne pourront plus bénéficier de ce prix fixé par le gouvernement. Elles perdront du coup la compétitivité sur le marché mondial.

  6. Avatar de Aziz le sultan
    Aziz le sultan

    le port….les frontières…les ports secs…glo djobge….
    dis je..kim.est partout..pour nous faire..les poches.et versé quelques miettes à l état
    c est ce que nous vivons.. depuis 2016…

  7. Avatar de Tchité
    Tchité

    Et si je transforme les noix moi-même sans passer par GDIZ, puis-je l’exporter ?

    1. Avatar de Aziz le sultan
      Aziz le sultan

      si Kim.. enlève sa dime..au passage..tu peux aller où tu veux
      En réalité toutes les entreprises à glo..sont des prêtes nom
      c est Kim..qui est derrière

      1. Avatar de Tch
        Tch

        Okay, je vois. Si c’est trop élevé, j’irai faire mes afstand d’export à partir du Togo et la Guinée..

        1. Avatar de Tchité
          Tchité

          mes affaires

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