Le Maroc a dévoilé une vision ambitieuse pour renforcer l’agriculture en Afrique à travers quatre projets majeurs, comme annoncé par Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, lors du Sommet africain sur les engrais et la santé des sols à Nairobi. Ces initiatives visent à promouvoir des partenariats durables et à améliorer la sécurité alimentaire sur le continent. Parmi les projets, un Consortium Africain pour l’Innovation en Agriculture est proposé pour coordonner l’amélioration de l’utilisation des engrais et la santé des sols, facilitant ainsi le partage de technologies et le développement de politiques incitatives.
En outre, le Maroc propose un Programme Panafricain de Formation et de Certification en Gestion des Sols. Ce programme vise à élever les standards de gestion des sols en Afrique en promouvant des pratiques durables grâce à des centres de formation régionaux et une certification panafricaine. Cette initiative renforcerait la capacité des agriculteurs à maintenir la fertilité des sols, essentielle pour une agriculture durable et résiliente face aux changements climatiques.
Le troisième projet, l’Initiative de Financement des Infrastructures Agricoles Vertes, est conçu pour soutenir le développement d’infrastructures agricoles durables. Cela inclut la création d’un fonds pour des projets d’irrigation éco-responsables et des incitations pour les investissements privés dans des technologies respectueuses de l’environnement. Ce projet est crucial pour favoriser une agriculture plus verte et durable, alignée avec les objectifs de développement durable.
Enfin, la création d’un Observatoire africain des données et analyses des sols est envisagée. Cette structure serait chargée de compiler et de fournir des données précises et actualisées pour améliorer la prise de décision en agriculture, en utilisant des technologies avancées comme les satellites. L’observatoire faciliterait ainsi une meilleure gestion des ressources agricoles et contribuerait à une planification agricole plus efficace à travers le continent africain.
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