Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, à nouveau visé par un mandat d’arrêt international émis par la CPI ? Ce lundi, les procureurs de la Cour Pénale Internationale ont effectivement annoncé qu’ils allaient demander un mandat d’arrêt contre l’homme fort d’Israël, de même que certains dirigeants du Hamas palestinien.
Une annonce qui ne manquera pas de faire réagir côté israélien, comme ce fut le cas la première fois. En effet, le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), monsieur Karim Khan, a annoncé à la presse qu’il allait demandé à ce qu’un nouveau mandat d’arrêt soit émis à l’encontre du Premier ministre israélien, pour des faits de crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés commis dans la bande de Gaza.
Un nouveau mandat d’arrêt contre Netanyahou ?
Un autre représentant du gouvernement israélien, Yoav Gallant, ministre de la Défense, pourrait, lui aussi, être poursuivi. Parmi les accusations portées à leur encontre, les deux hommes seraient notamment accusés « d’affamer délibérément des civils », « d’homicide intentionnel » et « d’extermination et/ou meurtre ». Une annonce qui ne manquera pas de faire réagir les élus israéliens, très attachés à ce que leur droit de guerre soit respecté, particulièrement si le mandat d’arrêt venait à effectivement être émis.
Pour autant, les multiples offensives, surtout du côté de Rafah, et les nombreuses découvertes concernant la façon dont les combats sont menés et les civils, ciblés, ne cessent de susciter l’indignation. Plusieurs pays, comme la France ou encore les États-Unis, ont d’ailleurs appelé de leurs vœux à ce que le gouvernement israélien agisse avec plus de méthode et de retenue, notamment dans le sud de la Palestine.
Des membres du Hamas, eux aussi poursuivis ?
Des membres du Hamas palestinien pourraient également être poursuivis par la CPI. On pense surtout à Yahya Sinwar, l’un des chefs de file du mouvement à Gaza. Celui-ci est notamment accusé par les juges de la Cour pénale internationale d’avoir participé à des actes « d’extermination », de « viol et d’autres formes de violence sexuelle » et de « prise d’otages en tant que crime de guerre ».
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