L’Union africaine se prononce avec une fermeté sans équivoque contre l’incursion militaire israélienne à Rafah, une ville située dans le sud de la bande de Gaza. Dans un communiqué publié mercredi, l’organisation a vigoureusement condamné cette action, appelant instamment la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à cette escalade de violence dévastatrice.
Le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a exprimé une profonde préoccupation face à la guerre menée par Israël à Gaza, qui a entraîné une tragique perte de vies humaines et des destructions massives. Cette condamnation s’accompagne d’une forte désapprobation de l’extension de ce conflit au passage de Rafah, vital pour l’acheminement de l’aide humanitaire essentielle. L’Union africaine exhorte donc la communauté internationale à coordonner ses efforts de manière efficace afin d’arrêter cette spirale mortelle.
L’entrée en force des chars israéliens à Rafah, ainsi que le contrôle pris sur le passage frontalier avec l’Égypte, sont des développements particulièrement préoccupants. Ces événements ont eu lieu dans un contexte où les négociations pour une trêve, liées à la libération d’otages, étaient en cours. La fermeture des principaux points d’accès à l’aide humanitaire, à savoir Rafah et Kerem Shalom, a exacerbé une situation humanitaire déjà désastreuse dans la bande de Gaza.
Malgré ces actions militaires et les fermetures de points de passage, l’armée israélienne a annoncé la réouverture du point de passage de Kerem Shalom pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire. Cette décision survient quatre jours après sa fermeture consécutive à des tirs de roquettes sur la zone. Néanmoins, la réouverture de ce seul point de passage ne suffit pas à répondre aux besoins urgents de la population civile de Gaza.
Les appels à la réouverture immédiate des points de passage de Rafah et Kerem Shalom par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, soulignent l’urgence d’une action humanitaire concertée. La situation humanitaire déjà désespérée dans la bande de Gaza ne peut être ignorée, et toute action visant à entraver l’accès à l’aide humanitaire doit être fermement condamnée.
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