L’Iran se rapproche d’un pays africain

Ebrahim Raissi, Président iranien _ Photo : AFP

Entre le 27 avril et le 1er mai dernier, le ministre centrafricain des PME (Petites et Moyennes Entreprises) et de la Promotion du Secteur Privé, monsieur Hyppolite Ngaté Robard, s’est rendu en Iran. Ce dernier participait effectivement à l’IRAN Expo de 2024. De quoi acter le rapprochement notable entre les deux pays.

L’IRAN Expo, c’est la grande messe des entreprises iraniennes dont les grands groupes qui fonctionnent bien à l’international sont mis en avant. Une manière pour Téhéran de promouvoir son savoir-faire en matière de services et d’industries. Un salon relativement important, au cours duquel la Centrafrique a été invitée à se rendre, dans le but de renforcer les relations bilatérales.

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La Centrafrique, bien reçue à Téhéran

Pour l’occasion, le ministre Ngaté Robard a été reçu par trois hauts représentants du gouvernement iranien, Abbas Aliabadi (ministre de l’Industrie, des Mines et du Commerce), Hossein Amir Abdollahian (ministre des Affaires étrangères) et enfin, Mohammad Mokhber (vide-président de la République islamique d’Iran). L’occasion, pour eux, d’appeler de tous leurs souhaits, à ce qu’un rapprochement s’opère entre les deux nations.

Si de nombreux sujets ont été évoqués, notamment l’amélioration des relations commerciales et politiques entre les deux pays, les échanges ont notamment porté sur les importantes réserves en uranium de la Centrafrique. On pense surtout à la mine de Bakouma (un exemple parmi tant d’autres) qui pourrait renfermer près de 32.000 tonnes d’uranium, prêt à être extrait et traité.

Téhéran renforce sa présence en Afrique

Dans un contexte tendu, marqué par de vives tensions régionales, notamment avec Israël, Téhéran semble aujourd’hui vouloir assurer sa défense en continuant à développer, dans la limite de ses capacités et des restrictions qui lui sont imposées, des partenariats à la fois en lien avec les ressources naturelles, mais aussi militaires. Outre la Centrafrique, Téhéran s’est aussi récemment tourné vers le Niger, dans le but de développer sa diplomatie et suivre le mouvement initié par la Chine et la Russie dans cette région du globe.

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