Nucléaire: quand la Russie et la Chine inquiètent les occidentaux

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Le nucléaire, pilier de la dissuasion militaire mondiale, a évolué pour devenir l’une des stratégies de défense les plus critiques et influentes. Dès la Seconde Guerre mondiale, avec l’utilisation des bombes atomiques, les superpuissances ont reconnu le potentiel monumental de l’énergie nucléaire non seulement comme source d’énergie, mais aussi comme instrument de pouvoir géopolitique. La course à l’armement nucléaire durant la Guerre froide a consolidé son statut, chaque nation cherchant à sécuriser suffisamment d’uranium et de technologies pour garantir un arsenal dissuasif, influençant ainsi les équilibres de pouvoir à l’échelle globale.

Selon un rapport de Newsweek, le Kazakhstan, premier producteur mondial d’uranium, se trouve au centre des intérêts stratégiques de la Russie et de la Chine. En effet, la production kazakhe d’uranium représente environ 43 % du total mondial en 2022. L’engagement croissant de la Chine, visant à doubler sa capacité nucléaire d’ici 2035, l’a poussée à sécuriser une participation considérable dans l’uranium kazakh, tandis que la Russie contrôle une part significative de la production annuelle et des réserves du pays.

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Cette concentration d’intérêts a des implications directes pour la sécurité énergétique mondiale. Les États-Unis, par exemple, importent une grande partie de leur uranium du Kazakhstan, ce qui soulève des préoccupations particulières étant donné les sanctions imposées à la Russie et les tensions croissantes avec la Chine. L’administration Biden a récemment interdit les importations d’uranium russe, cherchant à augmenter les réserves nationales de combustible nucléaire, un défi compliqué par le manque de capacités de traitement de l’uranium au Kazakhstan même, nécessitant une dépendance à la Russie pour la transformation.

Les accords de production et d’exploration que la Chine et la Russie ont établis avec le Kazakhstan montrent un avancement notable par rapport aux efforts des États-Unis et de l’Union européenne. Ces développements soulignent une stratégie où Moscou et Pékin renforcent leur influence dans des régions stratégiquement vitales pour l’approvisionnement en uranium, posant ainsi un défi direct à l’Occident en termes de contrôle des ressources énergétiques essentielles.

Enfin, des rapports récents ont révélé des cas de corruption et d’accords clandestins entre des acteurs locaux de l’industrie minière et des entités russes et chinoises, exacerbant les craintes occidentales. Par exemple, Aurora Minerals Group, une entreprise prétendument contrôlée par des investisseurs russes, est accusée de conduire ses opérations sans licence adéquate, illustrant le potentiel de déstabilisation lié à la compétition pour le contrôle de l’uranium. Ces dynamiques complexifient encore plus le paysage sécuritaire global, où le nucléaire reste un élément central de la stratégie militaire et énergétique.

3 réponses

  1. Avatar de Le baikal
    Le baikal

    La Chine et la Russie avancent ensemble vers un but commun soit le deuxieme plateau d’une balance jusque la  » uni-bras ».,domine par les Etats Unis.
    A terme, la Chine et la Russie ne front qu’un seul et tres grand pays.
    Le monde occidental est averti.

  2. Avatar de Waeldgeador
    Waeldgeador

    En lisant le titre de l’article on déduit qu’un pays maghrébin va présenter sa création en matière d’aéronautique. Le contenu est tout autre ! Il s’agit tout bonnement d’une ACQUISITION d’un hélico de de combat !
    Où est le lapin ? le voici : votre article est manifestement commandé (télécommandé) par qui vous savez.
    Question : pourquoi cet article tendancieux ?
    Morale : bien maghrébine = est nu celui qui est habillé avec les vêtements d’autrui !

    1. Avatar de Le baikal
      Le baikal

      Vous etes sur un autre themes, que vient faire ici votre reflexion?.

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