En Algérie, l’industrie minière est en plein boom. Le pays investit massivement pour accélérer sa transformation, pour en tirer absolument tous les bénéfices possibles. Et pour y parvenir le plus rapidement possible, l’exécutif a annoncé son intention de valoriser ses richesses naturelles.
Comment ? En assurant la transformation de ces matières extraites, localement. Naturellement, les objectifs fixés sont en accord avec les capacités de production nationale. Les objectifs fixés sont donc réalistes, quoiqu’ambitieux. Car c’est l’un des chevaux de Troie du gouvernement algérien, à savoir planifier et investi pour maximiser et développer de la manière la plus logique, pérenne et rentable qui soit.
L’Algérie souhaite transformer ses produits énergétiques
Résultat, le ministère de l’Énergie et des Mines a confirmé l’information, ajoutant que la transformation des ressources locales devrait atteindre les 50% sur les produits hydrocarbures et miniers, d’ici à 2028. À plus long terme, cet objectif sera revu à la hausse, avec pour ambition d’atteindre les 80%, peu importe la ressource en question (zinc, fer, plomb, phosphate…).
Un projet rendu également possible grâce à l’investissement massif de Sonatrach, entreprise nationale des hydrocarbures, dans les capacités algériennes en matière de raffinage et de pétrochimie. Plusieurs unités ont ainsi été créées pour permettre d’augmenter les potentialités de production, pour les porter à plus de 25 millions de tonnes à l’année.
De nouvelles mines, lancées
En outre, de nombreux projets sont annoncés, concernant notamment l’exploitation de nouveaux gisements. On pense, par exemple, à l’annonce de l’ouverture du gisement de fer de Gara Djebilet. On pense aussi à la mine de zinc et de plomb, située du côté de Béjaia, qui permettra de produire 2 millions de tonnes par an, le tout pour une valeur du produit énergétique transformé, multipliée au total, par 10 !
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