Kim Yo Jong, la figure influente au sein du régime nord-coréen, a réfuté catégoriquement les accusations de fourniture d’armes à la Russie, qualifiant ces allégations de « absurdes« . Les États-Unis et la Corée du Sud ont régulièrement accusé la Corée du Nord de violer les sanctions internationales en fournissant des armes à la Russie, qui, à son tour, est sous le coup de sanctions pour son implication dans le conflit en Ukraine et d’autres questions.
Kim Yo Jong a nié ces affirmations dans un communiqué publié par l’agence de presse officielle KCNA, affirmant que la Corée du Nord n’avait aucun projet d’exporter ses capacités militaires vers d’autres pays. Elle a également exprimé sa frustration face aux accusations de Séoul et de Washington, les accusant de tromper l’opinion publique en propageant des rumeurs infondées sur les intentions nord-coréennes.
La situation est complexe, avec des experts mettant en garde contre une possible intensification des essais d’armes nord-coréennes, ce qui pourrait être un prélude à des livraisons d’armes à la Russie. Cependant, Kim Yo Jong a souligné que la priorité de la Corée du Nord était de renforcer ses propres capacités militaires plutôt que de s’engager dans des transactions d’armes internationales.
Les relations intercoréennes sont également tendues, avec Pyongyang désignant la Corée du Sud comme son « principal ennemi ». Cette rhétorique hostile s’accompagne d’actions militaires, comme en témoigne l’inspection récente par Kim Jong-Un d’un nouveau système d’armes de missiles tactiques, illustrant la volonté persistante de la Corée du Nord de maintenir une posture militaire robuste.
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