Déjà critiqué par beaucoup, notamment par les défenseurs de l’environnement, le projet saoudien The Line peut-il réellement aller à son terme ? Alors que tout le monde tente de trouver le juste milieu, les récentes révélations autour de son impact sur la vie animale pourraient forcer les autorités à devoir, une nouvelle fois, s’adapter.
“The Line”, le projet absolument pharaonique annoncé par les autorités saoudiennes, est-il en train de, peu à peu, se saborder ? En effet, les révélations autour des coûts associés au projet ainsi qu’autour de la lenteur des travaux ont porté un sacré coup au projet, qui devait s’imposer comme l’une des pierres angulaires du projet d’urbanisme NEOM. De nouvelles révélations, concernant son impact sur la faune et la flore, pourraient lui un coup fatal.
The Line, un projet vivement critiqué
En effet, alors que le prince héritier Mohammed Ben Salmane voit en The Line, un projet révolutionnaire, visant à promouvoir un mode de vie qui se veut sain, durable et innovant, en mettant notamment l’écologie et les énergies renouvelables au cœur de son développement, la réalité pourrait être bien différente. En effet, si la nature doit occuper un rôle central dans The Line, ce serait au détriment de la vie de milliers d’oiseaux.
Selon les planificateurs du projet NEOM, la situation géographique de cette future ville de 170 kilomètres de long et de 500 mètres de haut pourrait bloquer, voire empêcher la migration de milliards d’oiseaux. De quoi donner encore plus de grains à moudre à toutes celles et ceux qui s’opposent à ce projet, qualifié de démesuré. Les dirigeants du projet assurent toutefois tout mettre en œuvre pour trouver un équilibre entre nature, vie humaine et animale.
La vie de milliers d’oiseaux, en danger
Il est d’ailleurs probable que le projet soit revu et redessiné, de façon à ce que tout cela soit pris en compte. À moins que les autorités ne décident de stopper les frais. Évalué à 500 milliards de dollars, The Line pourrait finalement coûter beaucoup plus cher, quand bien même ce ne sont finalement pas 9 millions de personnes qui investiront les lieux d’ici à 2030, mais 300.000, si et seulement si les avancées continuent au rythme actuel.
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