Le Conseil des ministres en sa session du mercredi 12 juin 2024 a procédé à la nomination de Jacques Migan au poste de Haut commissaire à la prévention de la corruption. Une nomination déjà longtemps attendue par les observateurs de la scène politique nationale au regard de toutes les actions déjà entreprises par l’ancien bâtonnier.
Pour de nombreux observateurs de la politique béninoise, la nomination de Jacques Migan, membre fondateur du parti Bloc républicain devrait intervenir depuis longtemps. Au nombre des acteurs politiques qui n’ont pas arrêtés de se faire entendre depuis le début du pouvoir Talon, l’ancien bâtonnier occupe une place de choix. Mais son soutien indéfectible n’avait jamais été récompensé, du moins officiellement. Aujourd’hui le tir est enfin corrigé avec son nouveau poste à la présidence de la République. L’avocat est d’ailleurs tout ému et reconnaissant. « Ce travail, je crois, je serai à la hauteur par la grâce de Dieu. Je compte travailler en équipe avec des gens compétents. Que la sagesse m’accompagne », a-t-il déclaré sur un média de la place.
Contrairement à la joie qui anime le nouveau haut-commissaire, certains citoyens trouvent par contre que la nomination de Jacques Migan ne répond à aucune logique de gouvernance. C’est le cas de Richard Boni Orou qui déclare dans une tribune que « l’Inspection Générale d’État (IGE) devrait fournir un rapport détaillé des activités de Jacques Migan sur les dix dernières années et l’État doit fournir des explications claires et transparentes sur les critères de sélection qui ont conduit à sa nomination ». Ce sont là les préalables qu’évoque le politologue Richard Boni Orou avant la nomination de l’avocat et politique Jacques Migan à la tête du Haut-Commissariat à la prévention de la corruption.
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la vieille épouse frenshie..a besoin de goûter aux délices de la rupture..
voiture..gardes de corps..et privilèges divers …
Il est devenu ministre-conseiller et aura droit à un salaire politique. Au lieu de prévenir il va couvrir les corruptions au sommet de l’État.
C’est ce qu’on appelle: « Servir la nation » sous talon.
« enfin casé » Tout vient à point pour qui… 🙂
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(@_@)
On a connu ces gens d individus.opportunistes pendant la révolution..avec des slogans révolutionnaires.. auxquels..ils n y croyaient pas
Ils parlent depuis mon enfance contre la corruption, comme si c’était un mal inédit au Béninois. Moi, j’ai vu la corruption dans tous les domaines en Europe, et ils assument même. Mais en Afrique, ils viennent jouer aux saints.
Même pas, en Afrique, ils sont les premiers corrupteurs. Pas de corruption sans corrupteur, ni corrompu
E bio gomin.
Haut commissaire à la prévention de la corruption!!!
Et c’est un membre fondateur du parti au pouvoir qui aura cette mission. De plus quelqu’un qui aveuglement défend le président dans tous ses errements.
La corruption venant des officiels comment va t il les prévenir????
Il faut que Patrice TALON arrête de se moque du peuple béninois. Beaucoup de choses se passent désormais et prennent l’allure de plaisanterie de mauvais goût.
Qu’il respecte un peu le peuple qu’il est appelé à servir. Nous ne sommes pas ses sujets, la souveraineté appartient au peuple et non à un individu quelconque fût il Président de la République.