Maghreb: un financement massif attendu dans la filière des céréales

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La région du Maghreb, face aux défis constants posés par le climat aride et la dépendance aux importations de produits alimentaires, notamment les céréales, s’efforce de renforcer son secteur agricole. Dans ce contexte, l’Algérie, qui dépend actuellement à plus de 75 % des importations pour ses besoins en blé, est particulièrement proactive. En augmentant la superficie allouée à la culture céréalière et en adoptant des technologies agricoles avancées, les pays du Maghreb cherchent à assurer une plus grande autosuffisance alimentaire. Cet effort s’accompagne d’une politique d’attraction d’investissements internationaux et de subventions étatiques, visant à moderniser les infrastructures et à augmenter les rendements agricoles.

Un projet phare se profile à l’horizon pour l’Algérie, symbolisant cette nouvelle dynamique. L’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI) est en pourparlers avec l’entreprise italienne Bonifiche Ferraresi (BF), spécialisée dans le développement agricole. Les discussions portent sur l’implantation d’un projet agricole majeur dans la wilaya de Timimoun, avec un investissement envisagé de plus de 420 millions de dollars pour cultiver des céréales sur 36 000 hectares.

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Ce projet ambitieux ne se limite pas à la culture du blé. Il prévoit également la construction d’une usine de fabrication de pâtes alimentaires destinée à l’exportation, renforçant ainsi le secteur agroalimentaire du pays. L’AAPI, jouant un rôle clé, propose des avantages significatifs pour attirer les investisseurs étrangers, facilitant ainsi l’apport de capitaux et de savoir-faire nécessaires à la réalisation de ce projet.

L’annonce de ce développement majeur survient dans un contexte favorable, avec des prévisions prometteuses pour la filière céréalière algérienne. Selon le Département américain de l’agriculture (USDA), la production de blé en Algérie devrait connaître une hausse de 11 %, atteignant 3 millions de tonnes pour la saison 2024/2025. Toutefois, cette production est encore loin de couvrir la consommation annuelle, qui s’élève à environ 11,2 millions de tonnes.

Au-delà de Timimoun, l’engagement de BF ne se limite pas à ce projet. Des initiatives similaires sont planifiées dans d’autres régions du sud algérien, témoignant de l’intérêt croissant des investisseurs pour le potentiel agricole de l’Algérie. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie globale visant à réduire la dépendance aux importations et à stabiliser le marché céréalier national.

Pendant ce temps, l’Algérie connaît une année record en matière de production de blé, avec des récoltes particulièrement fructueuses qui pourraient positionner le pays comme un acteur majeur du marché céréalier en Afrique du Nord, potentiellement devant le Maroc. Cette performance est soutenue par des conditions climatiques favorables et une série d’investissements qui ont amélioré la productivité agricole, affirmant l’ambition de l’Algérie de renforcer son indépendance alimentaire et de jouer un rôle central dans la sécurité alimentaire régionale.

7 réponses

  1. Avatar de Lyagoubi Mohammed
    Lyagoubi Mohammed

    Le grenier d’Europe ? comme vous y allez. Vous confondez peut-être avec « grenier de l’empire romain » comme on nous l’a appris étant jeunes. Dans ce cas il faut revoir cette information à la baissé, car le centurion de l’époque soignait sa ligne avec de larges tranches de biftecks.

    1. Avatar de Le baikal
      Le baikal

      Du temps de la Numidie, l’Algérie était le grenier de blé de l’Europe. Aujourd’hui, nous sommes le quatrième plus gros importateur mondial de blé tendre », a lancé Aïmene Benabderrahmane dans une allocution.
      La France a deja vendu a l’Algérie, du blé de qualité médiocre, voire contaminé, selon les révélations d’un organisme français qui cite l’agence Reuters. La Russie se place pour etre le premier fournisseur de ble a L’Algerie.

  2. Avatar de GABA Mohammed
    GABA Mohammed

    vos données sont fausses les besoins de l’Algérie tous types de céréales confondus ( blé dur et tendre maïs etc…) sont évalués à environ 8 Millions de tonnes dont la part de la productions locale est estimé à 3 à 4 Millions de tonnes

    1. Avatar de Taghioult
      Taghioult

      exactement ce sont les chiffres officiels de gouvernement algérien demande 10 millions de tonnes production algérienne 3 millions de tonnes importations 7 millions

    2. Avatar de Jubarex
      Jubarex

      l’Algérie est autosuffisante en blé dur a 90%. c’est en blé tendre (variété non adaptée au climat nord africain) que la demande est grande. les chiens 🇲🇦 aboient la caravane 🇩🇿passe

  3. Avatar de Amranl
    Amranl

    vous vous trompée, après quelques années de bonnes récoltes, (1870-1880) les rendements ont chuté à moins de 18qtx /Ha sur 3millipns d’hectares emblaves
    seuls la réduction de la jachere l’usage de techniquestechnisues modérer n’est, les engrais et surtout l’irrigation complémentaire avec la conquête de nouvelles terres céréalières pourraient augmenter la production à plus de 20 millions de tonnes par an

  4. Avatar de Le baikal
    Le baikal

    N’oublions pas qu’autrefois L’Algerie etait le grenier a ble de l’Europe. Autrefois, C’etait durant la colonisation francaise, sur les regions des hauts plateaux comme Setif, Bordj Bou Arreridj, Medea, Tiaret et Aflou. Cette exploitation servait les interets des europeens pendant que le peuple algerien mourrait de faim. Apres l’indépendance, les differentes reformes agricoles entreprises furent un echec total avec toutes les cooperatives crees.
    Aujourd’hui ce programme ambitieux revient a toute cette main d:oeuvre qui met la main dans cette terre si precieuse.

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