Partout dans le monde, des initiatives sont prises afin de renforcer la lutte contre le réchauffement climatique. Que ce soit pour produire de l’énergie ou traiter des matières premières, de nombreux industriels se sont lancés pour répondre aux besoins de gouvernements, personnes et entreprises, soucieuses de moins polluer.
Et dans notre cas, c’est au Canada que nous nous dirigeons. Le pays à la feuille d’érable serait sur le point de révolution toute l’industrie de l’aluminium. Pourquoi ? Parce que, sur place, serait en train de naitre une toute nouvelle technologie qui permet de travailler cette matière extrêmement polluante, de manière totalement décarbonée. Ce serait une formidable avancée.
Le marché de l’aluminium, chamboulé ?
Cette technologie est issue d’un travail commun, réalisé par l’entreprise Rio Tinto et la toute jeune start-up, Elysis. Mais concrètement, comment fonctionne cette technologie ? Traditionnellement, pour produire et travailler de l’aluminium, il faut utiliser des anodes en carbone. Ce sont ces mêmes anodes qui libèrent énormément de CO2. Elysis arrive au même résultat, en utilisant des anodes inertes, qui ne libèrent que de l’oxygène.
Et ces résultats pourraient tout changer. Rien qu’au Canada, ces anodes inertes pourraient permettre de diminuer le volume des émissions de gaz à effet de serre de près de 7 tonnes par an (soit 1.8 million de véhicules sur la route, à l’année). À l’échelle mondiale, les résultats pourraient être encore plus impressionnants. Mais les choses ne s’arrêtent pas là, bien au contraire.
Santé et sécurité, également concernées
En effet, outre l’aspect écologique, cette nouvelle technologie pourrait tout changer en matière de santé, également. La sécurité au travail est aussi renforcée et les entreprises réduisent leurs coûts opérationnels, ce qui in fine permet d’améliorer la productivité. C’est donc tout un secteur qui pourrait être chamboulé dans les mois ou les années à venir, à condition toutefois que cette technologie soit déployée.
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