L’Assemblée Nationale du Bénin a clôturé sa première session ordinaire de cette année le vendredi 12 juillet 2024. Pendant environ 3 mois d’intenses activités, les élus du peuple ont contribué à leur manière à l’amélioration des conditions de vie des populations et ont joué leur partition pour une meilleure prise en compte des problèmes des citoyens béninois sur plusieurs plans. Seulement, l’une des plus importantes lois pour le peuple béninois n’a pas été abordée au cours de cette session. Il s’agit de la loi d’amnistie proposée par le groupe parlementaire Les Démocrates. La première session ordinaire de l’année 2024 a pris fin depuis quelques jours au parlement béninois. A l’entame, l’ordre du jour se déclinait en plusieurs points. Les élus du peuples devraient examiner plusieurs projets et proposition de loi dont la Proposition de loi spéciale portant amnistie et / ou abandon de poursuites judiciaires au profit des personnalités politiques pour des faits criminels. Plusieurs autorisations de ratification étaient également à l’ordre du jour de cette session sans oublier les questions orales et d’actualité posées au gouvernement et qui devraient être suivie ou non de débats en plénière
Moisson abondante pour la session
A l’arrivée, la moisson était abondante selon le point fait par le porte-parole du président de l’assemblée nationale. En ce qui est de la production législative de cette première session, outre la loi organique sur le conseil économique et social, les députés ont adopté une dizaine d’autres lois.
Par ailleurs, l’Assemblée nationale a accordé son soutien au processus de renforcement des relations internationales du Bénin en autorisant le président de la République à ratifier six (06) instruments internationaux concernant divers aspects de la gestion publique. Dans le domaine du contrôle de l’action du gouvernement, les députés ont posé plusieurs questions essentielles et constructives permettant ainsi de veiller à ce que la redevabilité soit mise au cœur de la mise en œuvre des politiques publiques d’une part et ont examiné des décrets de ratification de conventions de financement d’autre part. Neuf questions ont été posées au Gouvernement et sont relatives aux violences policières en raison du non-respect du code de la route, l’acquisition de la nationalité béninoise par naturalisation au profit des afro-descendants, la fabrication et à la vente de boissons frelatées, la délocalisation des institutions judiciaires de Porto-Novo, l’état de l’Hôpital d’instruction des armées de Parakou, la situation des dialysés, aux réformes dans les médias, au déploiement des Forces de défense et de sécurité en Haïti, et l’avancement de certains agents de l’Etat.
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