Le royaume chérifien s’impose comme le principal importateur de thé vert en provenance de Chine, reflétant une tendance de consommation profondément ancrée dans la culture marocaine. Les chiffres récents du Ministère du Commerce chinois mettent en lumière l’ampleur de ce phénomène et ses implications économiques pour les deux pays.
La province de Hubei se distingue comme le fournisseur majeur de thé vert pour le Maroc. En 2023, elle a exporté vers le royaume une quantité record de 7 640,5 tonnes, générant des revenus de 32,9 millions de dollars. Cette performance souligne l’importance croissante du marché marocain pour les producteurs chinois de thé.
Les cinq premiers mois de l’année en cours témoignent d’une dynamique soutenue. Hubei a déjà expédié 5 156,1 tonnes de thé vers le Maroc, pour une valeur de 20,26 millions de dollars. Ce rythme laisse présager que les volumes de l’année précédente pourraient être atteints, voire dépassés.
À l’échelle nationale, la Chine a exporté en mai dernier 25 800 tonnes de thé, dont une part considérable était destinée au Maroc. La valeur totale de ces exportations s’est élevée à 102 millions de dollars. Toutefois, on observe une baisse de 29,85 % par rapport à la même période de l’année précédente, suggérant une possible fluctuation du marché ou des ajustements dans les habitudes de consommation.
L’engouement des Marocains pour le thé vert chinois s’explique en partie par ses vertus reconnues pour la santé. Cette boisson, devenue un élément incontournable du quotidien marocain, joue un rôle social et culturel important, notamment lors des moments de convivialité et d’hospitalité.
L’importance de ces échanges commerciaux souligne les liens économiques étroits entre le Maroc et la Chine dans le secteur du thé. Elle met également en évidence le potentiel de croissance et de diversification des relations commerciales entre les deux pays.
Les fluctuations observées dans les volumes d’exportation invitent à une réflexion sur les facteurs influençant ce marché. Les variations de la demande, les conditions climatiques affectant la production, ou encore les évolutions des accords commerciaux pourraient expliquer ces changements.
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