Le monde, bientôt confronté à une nouvelle pandémie ? En effet, alors que le COVID-19 et ses périodes de confinement sont encore bien ancrés dans les esprits, un virus découvert à la fin des années 90 refait parler de lui. Et les craintes de le voir se déployer à grande vitesse sont réelles.
Cette maladie, c’est le virus Nipah. Apparu en 1998, en Malaisie, ce virus a ensuite été décelé du côté de Singapour ou encore du Bangladesh. Il s’est ensuite répandu en Inde. Récemment, plus de soixante cas y ont d’ailleurs été découverts. Un jeune garçon âgé de 14 ans est d’ailleurs décédé des suites des symptômes de la maladie. De quoi rappeler de tristes souvenirs…
Nipah, une maladie hautement dangereuse
Car outre la résurgence de cette maladie, c’est surtout son taux de mortalité qui inquiète. En effet, selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), celui-ci est compris entre 40 et 75%. Une maladie aux symptômes assez sévères, qui suppose l’apparition d’une fièvre lourde, de vomissement et d’une infection respiratoire. Convulsions, inflammation cérébrale et coma font partie des symptômes les plus graves.
Problème, aucun vaccin n’existe à ce stade. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle cette maladie, au même titre qu’Ebola ou Zika, figure sur la liste des maladies infectieuses au fort potentiel épidémique, qui nécessitent des efforts accrus en matière de recherche, dans le but de trouver un vaccin, rapidement. Malheureusement, à ce stade, les efforts n’ont pas encore été récompensés.
Plusieurs centaines de mort à travers le monde
Une maladie qui se transmet, le plus souvent, des humains aux animaux (les chauves-souris frugivores sont porteuses du virus), mais également via des aliments contaminés. Il est aussi possible que la maladie se transmette entre humains. Plusieurs centaines de personnes à travers l’Asie sont décédées des suites de cette maladie, qui est favorisée par l’élevage intensif et le réchauffement climatique.
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