La France, une nouvelle fois pointée du doigt par les instances européennes. En effet, Paris est désormais la cible d’une procédure ouverte par Bruxelles, pour déficit public excessif. Voilà qui ne devrait pas rassurer Paris, alors que le pays n’a toujours pas de nouveau gouvernement et que commencent les JO, ce vendredi.
C’est à l’occasion de la publication d’un communiqué de la part du Conseil européen que nous avons appris que la France était désormais la cible d’une procédure européenne, à cause d’un déficit public beaucoup trop important. Sont également concernées six autres nations, dont la Belgique, la Hongrie, la Pologne ainsi que la Slovaquie, la Roumanie et enfin, Malte.
La France, ciblée par l’Union européenne
Ces sept nations ont toutes dépassé, en 2023, la limite de déficit public autorisée par Bruxelles et fixée à 3% du PIB. Pour rappel, le texte dans lequel est inscrit ce chiffre, le Pacte de stabilité, limite aussi la dette à 60% du PIB au total. Techniquement, cette procédure ne suppose rien en termes de sanctions, mais officialise une situation qui était toutefois bien connue en France.
En effet, la question de la dette publique est posée depuis plusieurs mois et le gouvernement Macron tente de prendre des mesures pour parvenir à revenir dans les clous. Mais les récentes élections auront eu raison de la volonté de l’exécutif, puisqu’aucune majorité n’est sortie vraiment gagnante de ce vote. D’ailleurs, cette situation pourrait inquiéter les agences de notation (et donc, impacter les taux emprunteurs).
Des décisions devront être prises et rapidement
La France et les six autres pays concernés doivent ainsi prendre, sans délai, des mesures correctrices. L’objectif est de revenir à des niveaux de dettes plus acceptables. Dans le cas où les efforts entrepris ne seraient pas couronnés de succès, alors Bruxelles pourrait imposer des sanctions financières, qui pourraient coûter très cher. L’urgence est donc bel et bien réelle !
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