La région du Maghreb a définitivement fait le pari des énergies renouvelables. L’hydrogène, notamment l’hydrogène vert, semble d’ailleurs être l’une de ces ressources qui pourraient permettre de diversifier l’économie, tout en produisant une énergie propre et naturelle, bonne pour l’environnement.
L’Algérie, notamment, semble vouloir avancer sur le sujet. Et selon certaines informations, le gouvernement souhaiterait lancer des projets concrets en matière de production d’hydrogène vert. L’objectif ? Proposer cette ressource à l’export. Les chiffres avancés sont d’ailleurs très ambitieux, avec 1.2 million de tonnes qui pourraient être destinées au reste du monde, d’ici à 2040.
1.2 million de tonnes d’hydrogène vert, pour l’exportation
L’information a d’ailleurs été confirmée par le directeur hydrogène et énergies alternatives au Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (Cerefe), Dr Sellami Rabah. À l’occasion d’un entretien accordé à la presse nationale, celui-ci a ajouté que la production totale serait d’environ 300.000 tonnes, ce qui laisse entendre que le marché local serait largement privilégié.
Certaines des industries algériennes, comme l’industrie de la pétrochimie, sont particulièrement énergivores. Cette énergie permettra de remplacer l’hydrogène gris. Ces chamboulements pourraient permettre à l’Algérie de se positionner comme étant l’un des principaux acteurs mondiaux du secteur et surtout, comme l’un des pays exportateurs vers lesquels les pays européens pourront se tourner.
Un secteur en plein boom pour attirer les IDE
Les tarifs sont avantageux, les infrastructures sont relativement bonnes et l’Algérie, grâce à sa proximité avec le Vieux Continent, peut s’imposer comme étant le futur grand partenaire commercial de la France, l’Italie ou encore l’Espagne et le Portugal. Ces développements pourraient aussi attirer le regard des investisseurs étrangers, soucieux de profiter de ce secteur, en plein essor !
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