Maghreb : le groupe français Engie se positionne dans l’hydrogène naturel

Le Maroc, connu pour son engagement envers les énergies renouvelables, continue de diversifier ses sources d’énergie en mettant un accent particulier sur l’hydrogène. Le pays ambitionne de devenir un leader dans la production d’hydrogène bas-carbone, attirant ainsi l’intérêt de nombreux investisseurs internationaux, dont le géant français Engie.

Selon des sources concordantes, un mémorandum d’accord a récemment été signé entre Storengy, une filiale du groupe énergétique français Engie, et l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM). Cet accord vise à explorer le potentiel en hydrogène naturel dans le plateau central marocain. Cette région, riche en ressources naturelles, pourrait offrir des conditions favorables à la production d’hydrogène à des coûts compétitifs, un facteur clé pour l’attractivité des investissements étrangers.

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Le partenariat avec Engie et Storengy s’inscrit dans une stratégie plus large du Maroc, qui cherche à se positionner comme un acteur majeur de la transition énergétique en Afrique. Depuis plus d’une décennie, le royaume a investi massivement dans les énergies renouvelables, notamment à travers des projets phares comme le complexe solaire Noor à Ouarzazate, l’un des plus grands au monde. Le développement de l’hydrogène s’ajoute ainsi à une série d’initiatives visant à réduire la dépendance aux énergies fossiles et à renforcer la sécurité énergétique du pays.

La signature de ce mémorandum d’accord marque une étape importante dans l’évaluation du potentiel énergétique de l’hydrogène naturel au Maroc. Reste à confirmer la viabilité économique et la disponibilité de cette ressource, ce qui pourrait ouvrir la voie à de nouvelles opportunités d’exportation et de développement technologique.

Pour le royaume chérifien, cette démarche s’inscrit dans une vision globale de développement durable et de transition énergétique. En exploitant l’hydrogène naturel, le pays maghrébin espère non seulement satisfaire ses besoins énergétiques internes, mais aussi contribuer à l’effort global de réduction des émissions de carbone. Les retombées potentielles pour l’économie nationale sont considérables, promettant de créer des emplois, d’attirer des investissements étrangers et de renforcer les capacités technologiques locales.

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