Avait lieu, cette semaine, la 45e session du conseil exécutif de l’Union africaine (UA), à Accra, la capitale ghanéenne. Une réunion très attendue par les principaux concernés, marqué par de nouvelles tensions survenues à l’occasion des débats, entre l’Algérie et le Maroc.
En effet, à l’occasion de cette réunion, le gouvernement algérien, par la voix d’Ahmed Attaf, son ministre des Affaires étrangères, a critiqué l’Union africaine et le Maroc (qu’il n’a toutefois pas pris le soin de nommer), en affirmant que l’exclusion du Front Polisario des échanges, n’avaient rien de bon. Pour rappel, ce groupe indépendantiste, réclame l’indépendance totale du Sahara occidental.
L’Algérie regrette l’exclusion du Front Polisario
Ce n’est pas la première fois que le Polisario est mis de côté dans les échanges internationaux. Lors des échanges Italie-Afrique, Chine-Afrique, Inde-Afrique ou encore Russie-Afrique, le groupe indépendantiste n’a jamais été invité. Une situation qui a de quoi considérablement agacer le gouvernement algérien, qui n’a jamais caché son soutien à leurs revendications.
Face à ce qui est perçu comme une injustice, le ministre Ahmed Attaf, des Affaires étrangères, a pointé du doigt la volonté de l’Union africaine de mener une politique d’exclusion plus que d’inclusion, en mettant de côté le Front Polisario. Celui-ci a ainsi appelé l’organisation à revoir son fonctionnement, en adoptant une nouvelle vision stratégique, plus inclusive et respectueuse de la souveraineté des États.
Dégradation des relations entre le Maroc et l’Algérie
Une idée qui ne manquera pas de susciter l’ire du Maroc pour qui cette région fait partie intégrante de son territoire. Depuis quelques années d’ailleurs, les revendications effectuées côté Polisario suscitent de violents affrontements dans la région, de même qu’une dégradation des relations diplomatiques entre Rabat et Alger, qui sont même quasiment devenues inexistantes.
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