Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, a récemment mis en lumière la persistance du néocolonialisme en Afrique et ses conséquences sur le continent. Lors d’un entretien accordé à Sputnik, le ministre a souligné que ce phénomène demeure une préoccupation majeure pour les nations africaines, malgré les décennies écoulées depuis les indépendances formelles.
Le néocolonialisme, selon M. Dussey, se manifeste sous diverses formes insidieuses. La dépendance économique, l’impérialisme culturel et l’ingérence politique sont autant de facettes de cette problématique complexe qui continue d’entraver le développement autonome des pays africains.
Face à ce défi multiforme, le ministre togolais préconise une approche globale et pérenne. Il souligne la nécessité d’agir non seulement sur le plan des politiques publiques, mais aussi de transformer en profondeur les mentalités. Cette stratégie à long terme vise à affranchir le continent des influences extérieures qui perpétuent des relations asymétriques héritées du passé colonial.
L’éducation apparaît comme un levier essentiel dans cette lutte contre le néocolonialisme. M. Dussey insiste sur l’importance de sensibiliser les populations africaines à leur riche héritage culturel et historique. En renforçant la fierté et la conscience identitaire, l’éducation peut jouer un rôle crucial pour contrer l’impérialisme culturel et promouvoir un développement endogène.
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