En Italie, les forces militaires aériennes ont confirmé leur intention prochaine de s’offrir 20 chasseurs bombardiers F-35 supplémentaires. Une grande nouvelle, pour ce pays européen, à l’heure où les tensions internationales sont relativement vives, sur le Vieux Continent notamment, avec la guerre en Ukraine.
C’est en 2008, au moment où l’Italie rejoint le programme “Joint Strike Fighter”, qu’elle s’engage à investir et à acheter pas moins de 131 chasseurs bombardiers de type F-35. L’objectif était alors de moderniser le parc aérien, qui commençait à se faire vieillissant, étant notamment rempli de Tornado de l’Aeronautica Militare (défense aérienne) et d’AV-8B Harrier II de la Marina Militare (marine).
L’armée confirme ses nouveaux besoins
Malheureusement, la crise financière est passée par là et ce contrat fut abandonné. Englué dans une crise financière des plus difficiles, le gouvernement italien d’alors annonce un large plan pour réaliser pas moins de 20 milliards d’euros d’économies, sur trois ans seulement. Pour l’occasion, le gouvernement décidait alors de récupérer l’argent là où il le pouvait, à commencer au sein de l’armée.
Ce ne sont pas 131 chasseurs qui seront ainsi commandés, mais 90. Depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Mais la guerre en Ukraine est venue rebattre les cartes. L’Italie, comme bon nombre de ses voisins européens, a décidé de revoir sa copie et d’investir dans de nouveaux équipements, afin d’assurer sa défense. De fait, l’armée a demandé à ce que de nouveaux F-35 soient commandés, dans les délais les plus brefs.
Des négociations actuellement en cours
À ce stade toutefois, il ne s’agit que de simples discussions entre l’armée et le gouvernement. D’ailleurs, l’acquisition de ces 20 F-35 ne figure dans aucun document budgétaire officiel. En revanche, l’exécutif italien s’est bien prononcé en faveur de l’achat de 24 avions Eurofighter EF-2000. À voir maintenant si les demandes de l’armée aérienne italienne seront entendues.
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