Depuis le 11 août dernier, le quotidien « Matin Libre » a bouclé 10 ans d’existence dans le paysage médiatique béninois. Après une décennie d’existence, on retient que le journal fondé par Chérif Olatoundji Riwanou résiste aux difficultés que rencontrent la plupart des organes de presse béninois. Dans un contexte où, le journal papier fait face à son concurrent direct qu’est le numérique ou les réseaux sociaux, ce média béninois fait son petit bonhomme de chemin. Il est l’un des journaux reconnus par la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac).
Il a réussi à survivre alors que beaucoup de quotidiens nés avant lui ont déjà disparu. Le quotidien «Matin Libre » dont le siège est à Cotonou dispose de plusieurs autres bureaux régionaux dans le pays. En plus de la capitale économique, ce média est présent à Parakou ainsi qu’à Porto-Novo. En 2018, soit 4 ans après sa création, ce média a célébré son 1 000e numéro et a par la même occasion lancé son site web. « Matin Libre » a également des branches dans d’autres pays tels que le Togo, le Burkina-Faso et le Congo.
En dix ans, le quotidien « Matin Libre » aura marqué d’une manière ou d’une autre la scène médiatique béninois. On retient que plusieurs distinctions sont à l’actif de ce média dirigé depuis sa création par Chérif Olatoundji Riwanou. Son journaliste Abdul Fataï Sanni, un reporter sportif, en 2019 a remporté le trophée de « Meilleure plume de la 9e édition du Tournoi international des centres de formation de football », « Trophée de la Meilleure presse écrite de la saison footballistique Sica Fô 2018-2019 », « Prix spécial lors de la remise des « Trophées Jipsports 2019 ». Ce vendredi 23 août, l’hôtel Novotel accueillera la cérémonie officielle marquant la célébration des 10 ans de création de ce journal.
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