Certains pays du globe ont décidé de mettre un terme à certains partenariats, pour aller chercher de nouvelles alliances géo-stratégiques. C’est notamment le cas de l’Égypte ! En effet, Le Caire a confirmé vouloir peu à peu se détourner des avions militaires russes, au profit d’avions chinois.
L’armée égyptienne, notamment l’armée de l’air, est actuellement confrontée à de sérieuses contraintes budgétaires, qui l’obligent à devoir repenser sa stratégie. Ainsi, plutôt que de rester sur l’acquisition d’avions russes, coûteux, les autorités ont annoncé leur désir de se tourner vers des appareils chinois. De quoi leur permettre de moderniser leur parc, tout en restant dans les clous, financièrement parlant.
L’Égypte se tourne vers la Chine
Une décision également politique, que celle prise par l’EAF (Force aérienne égyptienne). En effet, le gouvernement a pour tradition d’alterner entre les appareils occidentaux et russes pour ne pas s’exposer aux sanctions internationales. Malheureusement pour la Russie, le fait qu’elle soit engluée dans sa guerre Ukraine, fait qu’elle n’arrive pas à tenir ses délais de production.
Enfin, un vrai questionnement sur les capacités et les limites des avions russes a émergé au sein des esprits des autorités égyptiennes. Les rafales russes ne sont pas compatibles avec la plupart des missiles et des bombes qu’utilise l’armée égyptienne. De même, les Mig-29 ne disposent pas de radar à balayage électronique alors que les missiles qu’ils permettent de tirer souffrent de la comparaison avec ceux dont dispose l’Occident, par exemple.
Les appareils russes, trop longs à produire et trop coûteux
De fait, l’Égypte a décidé de se tourner vers la Chine. C’est à l’occasion d’une visite à Pékin, réalisée par le général Mahmoud Fouad Abdel Gawad, qui a rencontré son homologue chinois Chang Dingqiu, que l’annonce de ce nouveau partenariat a été effectuée. Les discussions, selon les premiers rapports, auraient notamment tourné autour de l’acquisition de J-10C et enfin, de J-31.
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