En mer Rouge, l’armée française a été en mesure de réagir rapidement à un drone naval qui aurait très bien pu endommager un bâtiment. Une réactivité salutaire, qui a permis d’éviter un drame à la fois humain, matériel, financier et écologique, mais qui appelle à devoir continuer de faire preuve de vigilance.
L’armée française, sur le qui-vive. En effet, selon certaines informations, celle-ci aurait eu à faire face à un drone naval, en mer Rouge. Zone particulièrement fréquentée et surveillée tant elle est essentielle au commerce international et aux échanges mondiaux, cet espace est parfois le théâtre d’incartades dangereuses, violentes. Il faut donc savoir faire preuve de maîtrise, pour répondre le plus rapidement possible aux menaces.
L’armée française détruit un drone naval
Et c’est exactement ce qu’a été en mesure de faire l’armée française. Une frégate, qui était déployée en mer Rouge aurait, selon le commandement français de la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN) secouru les membres de l’équipage d’un pétrolier (le Sounion) en abattant un drone naval. Ce type de drone, qui se pilote à distance, voire en automatique, est de plus en plus utilisé.
Le navire aura connu une traversée des plus compliquées. Le 21 août, il a subi deux attaques de la part de pirates œuvrant dans ces eaux-là, avant de partir à la dérive. La raison ? Une voie d’eau et un incendie qui s’est déclaré dans la salle des machines. L’armée française a ainsi été alertée et s’est rendue sur place pour aider le personnel de bord, 29 personnes se trouvant sur le pont.
Le mer Rouge, théâtre de tensions
C’est le lendemain, le 22 août, que l’attaque au drone a eu lieu. Une illustration de l’évolution des types de conflit et surtout, de la hausse exponentielle du nombre d’attaques violentes en mer. Si, dans ce cas précis, tout est bien qui finit bien, les prochaines semaines, les prochains mois, pourraient coûter très cher, que ce soit en terme matériel ou en termes d’individus.
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