L’armée américaine a frappé un coup dur contre l’État islamique (EI) lors d’une opération conjointe avec les forces irakiennes dans l’ouest de l’Irak. Le raid, mené jeudi matin, a entraîné la mort de 15 combattants jihadistes, selon un communiqué publié vendredi par le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) sur la plateforme X.
Les forces alliées ont ciblé un groupe lourdement armé, équipé de nombreuses armes, grenades et ceintures explosives. Le Centcom a souligné qu’aucune victime civile n’a été signalée lors de cette intervention. Cette opération s’inscrit dans une stratégie plus large visant à perturber les activités de l’EI et à réduire sa capacité à mener des attaques contre les civils en Irak, ainsi que contre les intérêts américains et ceux de leurs alliés dans la région et au-delà.
Les autorités militaires américaines continuent de considérer l’EI comme une menace sérieuse pour la stabilité régionale et la sécurité internationale. Bien que l’Irak ait proclamé sa victoire contre l’EI fin 2017, des cellules jihadistes persistent dans certaines zones rurales et reculées du pays, menant des attaques sporadiques contre les forces de sécurité. Cette réalité souligne la nécessité d’une vigilance continue et d’efforts coordonnés pour contrer la menace terroriste.
La présence militaire américaine en Irak, qui compte environ 2 500 soldats, s’inscrit dans le cadre de la coalition internationale anti-EI. Cette force, combinée aux 900 militaires déployés en Syrie voisine, joue un rôle crucial dans le soutien aux efforts locaux de lutte contre le terrorisme.
Le contexte régional tendu a récemment conduit l’Irak à reporter la fin de la mission de la coalition internationale sur son territoire. Cette décision, annoncée le 15 août, reflète les défis persistants et la complexité de la situation sécuritaire dans la région.
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