Elle aussi en proie aux tensions géopolitiques, la région du Maghreb est devenue le théâtre d’une course à l’armement, notamment côté marocain. En effet, les investissements sont de plus en plus nombreux ! Que ce soit dans la terre, les aires et maintenant la mer, le gouvernement souhaite se doter de ce qu’il se fait de mieux au monde.
En l’espace de quelques semaines, le gouvernement marocain a annoncé une série de partenariats, surtout avec Israël (pour la production de drones) et les USA (pour l’acquisition de systèmes de défense et d’avions militaires). Plus récemment encore, le Maroc a confirmé être à la recherche d’un nouveau sous-marin. L’objectif ? Compléter sa flotte et répondre à la récente acquisition algérienne.
Le Maroc doit se doter d’un sous-marin
Il y a quelques années, Rabat s’était tourné vers la Russie, pour se renseigner notamment au sujet de sous-marins de classe Amour, mais les négociations ont très vite capoté. L’Algérie, qui a annoncé avoir acheté deux sous-marins russes type 636M (de classe Kilo) pourrait toutefois pousser le Maroc à revoir sa copie, alors que ces deux bâtiments viendront s’ajouter au 4 dont dispose déjà la marine algérienne.
En tout et pour tout, ce sont donc 6 sous-marins que l’Algérie aura à disposition, contre aucun pour le Maroc. Dans un contexte tendu, marqué par de vives tensions géopolitiques entre les deux nations, le gouvernement marocain souhaite ainsi être en mesure de répondre à la moindre incartade, quand bien même à l’heure actuelle, il semble difficile d’imaginer une véritable guerre à haute intensité.
Vers quel pays partenaire se tourner ?
Si la situation est bien différente avec l’Espagne, le fait qu’elle dispose, elle aussi, d’un sous-marin lui permettant de surveiller le littoral. Largement distancé dans ce secteur, le Maroc va donc ouvrir des négociations avec certains pays pour espérer pouvoir doter sa marine nationale, d’ici à quelques années, d’un bâtiment digne de ce nom, lui permettant de parer à toute éventualité.
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