Le Maroc dévoile un projet ambitieux pour la Coupe du monde 2030. Le cabinet d’architectes américain Populous, en collaboration avec le cabinet parisien Oualalou + Choi, a présenté les plans d’un stade monumental à Casablanca. Avec une capacité de 115 000 places, cette enceinte pourrait devenir le plus grand stade du monde, surpassant le stade du Premier Mai de Pyongyang en Corée du Nord.
Le futur stade Hassan II, nommé en hommage à l’ancien roi du Maroc, s’inspire des traditions locales. Son design évoque les tentes utilisées lors des fêtes du moussem, alliant ainsi modernité et héritage culturel. Un toit en aluminium protégera les spectateurs, tandis que des espaces verts agrémenteront les alentours.
Situé à El Mansouria, à 38 km au nord de Casablanca, le stade s’étendra sur un site de 100 hectares. Bien que les travaux n’aient pas encore commencé, le Maroc nourrit de grandes ambitions pour cette infrastructure. Le pays espère accueillir la finale de la Coupe du monde 2030, même si le nouveau stade Santiago Bernabeu de Madrid est également candidat.
Ce projet s’inscrit dans un plan plus large pour le Mondial 2030. Le Maroc prévoit six stades hôtes, dont celui de Casablanca sera le seul nouveau. Les autres se situeront à Rabat, Agadir, Marrakech, Fès et Tanger. Au total, 20 stades accueilleront les matchs de cette compétition élargie à 48 équipes, répartis entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal.
La Coupe du monde 2030 se distingue par son format unique. Outre les pays hôtes principaux, trois matchs se dérouleront en Amérique du Sud : au Paraguay, en Uruguay et en Argentine. Cette décision, bien que symbolique, soulève des questions sur l’impact environnemental d’un tel événement dispersé géographiquement.
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