Ryanair impose une mesure contraignante pour les passagers voyageant depuis le Maroc. La compagnie aérienne low-cost irlandaise exige désormais la présentation de cartes d’embarquement en version papier dans les aéroports marocains, rejetant ainsi les versions numériques sur téléphone portable.
Cette décision s’inscrit dans une politique plus large touchant également d’autres pays comme la Turquie et l’Albanie. Ryanair justifie cette mesure par l’incapacité de certains aéroports à traiter les cartes d’embarquement numériques, une pratique pourtant courante dans la majorité de son réseau.
Les voyageurs se trouvent donc face à une nouvelle contrainte logistique. Ceux n’ayant pas anticipé l’impression de leur carte d’embarquement avant leur arrivée à l’aéroport devront se rendre au comptoir d’enregistrement pour obtenir une version papier. Cette démarche s’accompagne de frais supplémentaires, alourdissant potentiellement le coût du voyage.
Il est important de noter que cette mesure s’ajoute à d’autres sources potentielles de frais additionnels. Les passagers n’ayant pas effectué leur enregistrement en ligne, souhaitant modifier leur billet ou arrivant en retard à l’aéroport peuvent également se voir facturer des suppléments.
Cette nouvelle politique soulève des questions sur l’harmonisation des pratiques dans le secteur aérien. Alors que de nombreuses compagnies et aéroports ont adopté les technologies numériques pour simplifier les procédures d’embarquement, certaines destinations semblent rencontrer des difficultés dans cette transition.
Pour les voyageurs habitués à la simplicité des cartes d’embarquement numériques, cette mesure pourrait être perçue comme un pas en arrière. Elle souligne l’importance de bien se renseigner sur les spécificités de chaque destination et compagnie aérienne avant d’entreprendre un voyage.
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