Après le COVID ou Mpox, voici qu’une nouvelle bactérie est surveillée de près par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Jadis inoffensive, celle-ci serait désormais particulièrement dangereuse pour l’organisme, laissant ainsi craindre une nouvelle pandémie de masse.
Cette bactérie, c’est la Pseudomonas aeruginosa. Résistante à une sous-classe d’antibiotiques (notamment la pénicilline), cette bactérie n’a pas toujours été un danger pour l’humanité. Au 18e siècle, on la retrouvait naturellement dans les cours d’eau, les rivières, les étangs et même les plantes. Mais aujourd’hui, elle est responsable de la mort de 500.000 personnes environ !
Une bactérie placée sous surveillance par l’OMS
Pour parvenir à comprendre cette évolution, les chercheurs ont étudié la bactérie, dans tous les sens. Prélevée sur les humains, les animaux ou dans notre environnement, ces derniers ont découvert qu’elle avait gagné de nouveaux gènes. Ce sont ces gènes qui lui permettent aujourd’hui de pouvoir toucher l’Homme. Le premier clone viral de cette bactérie aurait dû le jour dès la fin du 19e siècle.
Depuis, plusieurs “clones” ont été confirmés. La pollution de l’air pourrait être l’un des facteurs expliquant ces profondes modifications. La surpopulation dans certains endroits, les mouvements migratoires et la pauvreté sont d’autres facteurs qui peuvent expliquer pourquoi nous en sommes arrivés là (même si de plus amples études doivent pouvoir le confirmer).
Quels sont les risques à la voir évoluer ?
Une bactérie qui cible, pour l’heure, “uniquement” les personnes au système immunitaire faible, notamment celles qui souffrent de fibrose kystique. En revanche, si la bactérie continue de se développer, il est possible qu’à terme, elle devienne assez solide pour s’en prendre à un peu tout le monde. Et c’est justement ce que souhaite éviter l’OMS, qui l’a donc placé sous haute surveillance.
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