Le 6 août, la production de pétrole au sein du champ d’al-Charara, en Libye, a été stoppée net. Pour le moment, difficile d’expliquer les réelles raisons liées à cette annonce, beaucoup de personnes estimant que la version officielle présentée par les autorités ne tient pas debout.
Le mardi 6 août, la compagnie nationale du pétrole (NOC) libyenne a confirmé qu’elle suspendait la production de pétrole sur l’un de ses plus gros gisements. Selon les premières informations, un cas de force majeur aurait poussé les autorités à rapidement réagir. Les premières informations font état d’un état sit-in organisé sur le site, par les responsables du mouvement Fezzan.
La Libye stoppe sa production de pétrole
Mais certains estiment que cette information ne serait pas des plus véridiques. D’ailleurs, l’un des responsables du mouvement affirme que personne de son groupe ne s’est rendu sur place. Beaucoup exhortent ainsi le président de la NOC, monsieur Farhat ben Kadara à prendre la parole pour s’expliquer sur les véritables raisons qui ont poussé à l’arrêt de la production de pétrole, sur site.
D’après les responsables du mouvement Fezzan, l’ordre de stopper la production de pétrole serait venu de l’armée. Un échange téléphonique de quelques minutes aurait eu lieu au cours duquel il a été ordonné la suspension immédiate de la production de pétrole. Reste à savoir pourquoi, mais cette explication semble en tout cas trouver preneurs auprès des Libyens, notamment sur les réseaux sociaux.
Les marchés européens, dans l’attente
L’arrêt total de la production de pétrole sur le champ d’al-Charara pourrait porter un nouveau coup dur à l’industrie générale. En effet, les marchés européens, qui craignent déjà les tensions au Moyen-Orient et qui doivent se détacher de la Russie, ont accueilli cette nouvelle d’un bien mauvais œil, alors même que des entreprises espagnoles, françaises et autrichiennes travaillent également sur place.
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