Le président du Conseil national de sauvegarde de la patrie du Niger a parlé. Malgré l’important pas vers le rétablissement des relations entre Cotonou et Niamey, le gouvernement de transition du Niger reste sur ses gardes. C’est ce qui ressort clairement des propos de Tiani dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux.
Le rétablissement des relations entre le Bénin et le Niger n’est peut-être pas pour demain. C’est l’une des déductions qu’on peut faire d’un entretien accordé par le président de la transition du Niger et qui circule sur les réseaux sociaux. La priorité pour le Niger actuellement, selon son chef, c’est la sécurité de ses citoyens. Pour évoquer le différend avec le Bénin, le général Tiani remonte aux origines. « Le 30 juillet quand la Cedeao avait décidé de mettre le Niger sous embargo, c’est à partir d’Abuja le président Talon avait appelé pour dire d’interrompre tout chargement tout franchissement des moyens nigériens. Quand je dis moyen je veux dire moyen automobile qui chargeait au Port de Cotonou ou qui ont chargé de l’intérieur du Niger et qui sont sur le pont de Malanville, poste frontalier, d’ailleurs l’unique que nous avons avec le Bénin. C’est à partir d’Abuja au Nigéria qu’il avait pris cette décision parce qu’il fallait punir les Nigériens qui ont osé prendre leur destin en main. Tout à fait normal en tant que président du Bénin (…) même si nous nous pensons qu’il y avait une autre façon de faire qui consistait à laisser transiter ce qui est chargé au port de Cotonou mais c’est une décision souveraine prise par un responsable d’un État souverain ».
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