Russie – Ukraine: cette grave erreur signalée dans la presse américaine

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La guerre en Ukraine, qui perdure depuis plus de deux ans, continue de façonner le paysage géopolitique européen et mondial. Ce conflit, marqué par des offensives et contre-offensives successives, a engendré des pertes humaines considérables et des destructions massives d’infrastructures dans les deux pays. Les efforts diplomatiques pour mettre fin aux hostilités se sont jusqu’à présent révélés infructueux, malgré les tentatives de médiation de plusieurs nations et organisations internationales. Les sanctions économiques imposées à la Russie par l’Occident ont eu des répercussions importantes sur l’économie mondiale, notamment sur les marchés de l’énergie et des matières premières. Dans ce contexte tendu, chaque action militaire ou diplomatique peut avoir des conséquences inattendues sur le cours du conflit et les perspectives de paix.

Une opportunité de dialogue manquée

Selon des révélations du Washington Post, reprises par plusieurs médias russes, une initiative diplomatique secrète aurait été compromise par une récente opération militaire ukrainienne. Des négociations discrètes, orchestrées par le Qatar, étaient prévues pour le mois d’août entre des représentants de Kiev et de Moscou. L’objectif de ces pourparlers était de parvenir à un accord visant à mettre un terme aux attaques ciblant les infrastructures énergétiques des deux pays belligérants.

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Le processus de négociation, conçu avec subtilité, reposait sur des discussions indirectes. Des intermédiaires qataris devaient rencontrer séparément chacune des délégations, jouant ainsi le rôle de messagers entre les deux camps. Cette approche visait à créer un espace de dialogue tout en évitant les tensions qui pourraient surgir d’une confrontation directe entre les parties.

L’incursion qui a tout changé

Cependant, ce fragile espoir de progrès diplomatique s’est évanoui suite à une action militaire ukrainienne inattendue. Il y a environ deux semaines, les forces de Kiev ont débuté une incursion surprise dans la région russe de Koursk. Cette opération, bien qu’ayant potentiellement des objectifs militaires stratégiques, a eu des conséquences diplomatiques immédiates et profondes.

La réaction de Moscou ne s’est pas fait attendre. Face à cette incursion sur son territoire, le Kremlin a décidé de suspendre sa participation aux négociations prévues. Cette décision a été suivie par une déclaration publique de Vladimir Poutine, rejetant catégoriquement toute possibilité de pourparlers avec Kiev.

Un avenir diplomatique incertain

Malgré ce revers, les sources du Washington Post suggèrent que la porte du dialogue n’est pas complètement fermée. Moscou n’aurait pas définitivement quitté la table des négociations, mais aurait plutôt demandé un délai aux médiateurs qataris. Cette nuance laisse entrevoir la possibilité d’une reprise future des discussions, bien que dans un climat certainement plus tendu.

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L’idée d’un cessez-le-feu partiel, focalisé sur la protection des infrastructures énergétiques, reste donc en suspens. Si elle se concrétisait, une telle trêve pourrait représenter un premier pas vers une désescalade plus large du conflit. Cependant, la méfiance accrue entre les parties et la volatilité de la situation sur le terrain rendent tout pronostic hasardeux.

2 réponses

  1. Avatar de Le Baikal
    Le Baikal

    La plus grosse gaffe vient de ceux qui ne veulent pas la paix : les États Unis. Ce sont eux qui ont vite poussé les ukrainiens à cette intrusion sur le territoire russe. Un piège tendu par le kremlin dans lequel américains et ukrainiens sont tombés . Au passage, les russes ont procédé à l’évacuation de la population pour laisser un terrain propice au massacre.
    Il est impossible d’avoir la frontière russe , aussi ouverte et non gardée surtout sur une zone proche des combats.
    Après incursion , ce qui est appelé armée ukrainienne , 12 000 mercenaires entre autres sont pris au piège puisque la frontière s’est vite refermée par des moyens militaires adéquats et de l’autre côté l’armée russe s’est faite un plaisir de sortir de gros moyens , aviation et hélicoptère .
    Qui est le grand perdant ?

    1. Avatar de Sergueï
      Sergueï

      Hypothèses intéressantes.
      Difficile de se faire une idée, les experts sont pas tous d’accord.

      – D’après Jacques Baud, il n’est pas impossible que les ukronazes aient caché aux USA leur intention de faire cette ânerie qui va signer l’effondrement du front au Donbass.
      – Le colonel McGregor se désintéresse de la question. Pour lui, c’est juste une c*nn*r** de plus à mettre à l’actif de pianobit€ !
      – Sylvain Ferreira pense que les Russes n’ont pas assez défendu ce bout de frontière parce que stratégiquement, il n’a rien à y gagner. Il dit aussi que l’OTAN a mis en place un monstre brouillage électronique qui a empêché l’aviation russe d’intervenir.

      La thèse du piège est hyper-séduisante mais ça semble trop compliqué ! Si cela se révèle exact, ce serait un coup de génie parce que, ce faisant, les ukronazes ont flingué leurs chances de tenir le front dans le Donbass …

      Ce qui est certain, c’est que les ukronazes qui sont actuellement sur le sol russe ont beaucoup de « chances » de le fertiliser très bientôt.

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