Kamala Harris a récemment désigné Donald Trump comme « l’architecte » du recul du droit à l’avortement aux États-Unis, lors d’un discours prononcé à Atlanta, en Géorgie. Alors que le vote anticipé a commencé dans plusieurs États, la vice-présidente a souligné l’impact des décisions de Trump sur les droits des femmes. Selon elle, une femme sur trois vit dans un État où l’avortement est désormais interdit, mettant en exergue la gravité de cette situation en tant que crise sanitaire.
Harris a rappelé que l’ex-président se disait « fier » d’avoir nommé des juges conservateurs qui ont contribué à modifier la jurisprudence de la Cour suprême sur ce sujet sensible. À l’approche des élections, qui devraient marquer une distinction notable entre le vote féminin et masculin, elle a promis de défendre le droit à l’interruption volontaire de grossesse, en réponse à une tendance inquiétante de restrictions dans divers États depuis la décision de 2022 de la Cour.
Lors de ses interventions, la vice-présidente a également critiqué les républicains, les qualifiant d’ »hypocrites » pour leur prétendue préoccupation pour le bien-être des femmes et des enfants, tout en négligeant des enjeux tels que la mortalité périnatale et l’accès aux soins. Ce point de vue a été renforcé par le cas tragique d’Amber Thurman, une jeune femme décédée en raison de complications liées à l’avortement, que Harris a utilisé pour illustrer les conséquences désastreuses des lois restrictives.
La candidate démocrate, tout en adoptant un ton sérieux, a appelé à une mobilisation accrue pour les élections à venir, en faisant appel à la responsabilité collective pour soutenir le droit à l’avortement. Elle a souligné l’importance d’une participation électorale active, mentionnant le début du vote anticipé dans des États clés tels que la Virginie et le Minnesota.
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