Le groupe des BRICS, composé au départ du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud avant de s’élargir cette année, se distingue par une approche nouvelle dans la coopération internationale. Lors du récent sommet des médias des BRICS, Sergueï Riabkov, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a souligné l’importance de ce cadre de collaboration, qui s’adapte aux enjeux complexes de la scène mondiale.
Selon Riabkov, cette coopération est un levier permettant aux pays membres de faire face à des problématiques globales tout en respectant les spécificités nationales de chacun. Contrairement à d’autres plateformes de dialogue international, les BRICS privilégient une interaction où aucun État n’est contraint par les décisions d’un autre. Le format mis en place vise à promouvoir une communication égalitaire entre des pays aux systèmes politiques et économiques différents, permettant ainsi un respect mutuel et une réelle prise en compte des intérêts nationaux.
Cette diversité au sein des BRICS est perçue comme un atout, offrant une pluralité de perspectives sur les questions internationales. Riabkov a insisté sur le fait que l’absence de coercition au sein du groupe en fait un modèle de coopération interétatique. Ce modèle pourrait devenir une référence pour d’autres instances internationales cherchant à répondre aux défis globaux tout en maintenant l’intégrité et la souveraineté des nations participantes.
Le vice-ministre a également évoqué la nécessité de préserver cette innovation dans le dialogue. À ses yeux, sans une telle approche, il serait presque impossible de trouver des réponses durables aux problèmes auxquels le monde est confronté aujourd’hui. La complexité des défis contemporains, qu’ils soient politiques, économiques ou sociaux, nécessite une collaboration fondée sur l’équité et le respect des différences.
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