Le député de l’opposition Kamel Ouassangari s’est prononcé sur le verdict de la Cour de répression des infractions économiques (Criet) par rapport aux ravisseurs de Steve Amoussou. Alors qu’il était de passage sur l’émission ‘’L’entretien’’ de Eden TV, l’élu LD a marqué son opposition. De façon très ouverte, il a dit ce que devrait faire le directeur général du Centre national d’investigations numériques (CNIN) dans cette affaire.
« Ouanilo Medegan est complice parce qu’il reconnaît qu’il a été appelé et qu’il a demandé de remettre Steve Amoussou aux mains de la justice. Le fait que l’autre a été kidnappé, ce n’est pas un bon conseil. Il a été au parfum que quelqu’un a été kidnappé et n’a pas eu le courage d’aller dénoncer. Il devrait être le premier à dénoncer », a fait savoir élu du parti d’opposition Les Démocrates au parlement béninois.
« Si Ouanilo sait qu’il n’a rien à se reprocher, qu’il aille au Togo pour dire que je suis venu affronter la justice pour me blanchir, qu’il aille prouver qu’il n’était pas sur le sol togolais avec ses preuves devant la justice togolaise », a conseillé le député béninois lors de cette sortie médiatique. Rappelons que des personnes impliquées dans l’enlèvement de Steve Amoussou ont été jugées devant la Cour de répression des infractions économiques (Criet) le 3 septembre dernier. Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi ont été condamnés à 24 mois de prison dont 12 mois de prison ferme et une amende de 5 millions FCFA de dommages et intérêts. Pour sa part, le directeur général du Centre national d’investigations numériques (CNIN) a été purement et simplement relaxé au bénéfice du doute.
Comme le député Kamel Ouassangari, nombreux sont ces hommes politiques à être contre le verdict de la Cour de répression des infractions économiques (Criet). C’est le cas par exemple de Nourou Dine Saka Saley.A la faveur d’une sortie médiatique, ce dernier s’était interrogé sur plusieurs aspects de ce procès. Selon lui, le fait d’accepter de recevoir Steve Amoussou est déjà un délit que commet la juridiction. Il estime que la procédure impose à la Justice de décerner un mandat d’arrêt contre le prévenu Steve Amoussou avant toute autre décision.
Pour lui, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a simplement reçu le fruit d’un acte illégal en examinant le dossier Steve Amoussou dans ces conditions. Il s’interroge également sur les raisons qui ont poussé les juges et le procureur spécial de la Criet à ne pas s’intéresser à Marcellin Ayi qui aurait demandé à certaines personnes de retrouver le nommé Steve Amoussou à Lomé.
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