Le projet de gazoduc reliant le Nigeria au Maroc franchit une nouvelle étape décisive. Amina Benkhadra, directrice générale de l’Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) du Maroc, a révélé qu’un accord multilatéral devrait être signé d’ici décembre 2024. Cette annonce, faite lors de l’Université des jeunes du Rassemblement national des indépendants à Agadir, marque un tournant important dans l’avancement de cette infrastructure majeure.
L’accord en préparation vise à établir un cadre réglementaire solide pour le gazoduc. Il définira les règles de gestion, de gouvernance et de fonctionnement de cette infrastructure transatlantique longue de 6 500 km. Les aspects techniques seront également abordés, assurant ainsi une base juridique et opérationnelle claire pour tous les acteurs impliqués.
Les négociations progressent sur plusieurs fronts. L’ONHYM et son partenaire nigérian, Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPC Ltd), sont en pourparlers avec le Togo pour la signature d’un protocole d’accord. Ce pays représente le dernier maillon manquant, les autres nations traversées par le gazoduc ayant déjà donné leur accord de principe.
Le projet entre dans une phase concrète avec le lancement d’études de faisabilité il y a six mois. Ces analyses, notamment topographiques, sont actuellement en cours et permettront d’affiner les aspects techniques du tracé.
La question cruciale du financement sera abordée en décembre prochain, parallèlement à la signature de l’accord multilatéral. Cette étape sera déterminante pour la réalisation effective du gazoduc, dont l’ampleur et la complexité nécessitent des investissements conséquents.
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