Le Maroc se distingue sur la scène internationale en matière de lutte contre le changement climatique. L’Indice de performance sur le changement climatique (CCPI), établi par des organisations environnementales de renom, place le royaume chérifien au neuvième rang mondial des pays les plus engagés dans ce domaine.
Cette reconnaissance souligne les efforts substantiels déployés par le Maroc en matière d’investissements climatiques et d’énergies renouvelables. Le pays devance notamment l’Espagne, classée dix-huitième, et se positionne parmi les nations les plus proactives, aux côtés du Danemark, de l’Estonie, des Philippines et de l’Inde.
Le classement CCPI, fruit d’une collaboration entre Germanwatch, le Climate Action Network et le New Climate Institute, évalue les pays selon une méthodologie rigoureuse. Quatorze indicateurs répartis en quatre catégories déterminent le score global de chaque nation. Cette approche multidimensionnelle offre une vision complète des efforts nationaux en matière de politique climatique.
Il est à noter qu’aucun pays n’a atteint un niveau de performance suffisant pour occuper les trois premières places du classement. Cette situation met en lumière l’ampleur des défis qui restent à relever à l’échelle mondiale. Malgré les progrès observés, les experts soulignent que les efforts actuels, même s’ils étaient généralisés à l’ensemble des nations, demeureraient insuffisants pour contrer efficacement les effets du changement climatique.
Face à ce constat, les auteurs du rapport appellent à une intensification des actions gouvernementales. L’objectif est de maintenir le réchauffement planétaire bien en deçà d’une augmentation de 2°C, avec une ambition idéale de 1,5°C. Cette recommandation souligne l’urgence d’une mobilisation accrue de la communauté internationale.
La position favorable du Maroc dans ce classement témoigne de l’engagement du pays dans la transition énergétique et la lutte contre le réchauffement climatique. Toutefois, comme pour l’ensemble des nations, le chemin vers une réduction significative des émissions de gaz à effet de serre reste long et semé d’embûches.
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