L’industrie sidérurgique algérienne franchit un cap majeur avec la mise en service de la deuxième usine Direct Reduced Iron (DRI) de Tosyali Algérie. Cette nouvelle installation, située dans le bassin méditerranéen, se distingue par sa capacité de production exceptionnelle de plus de 2,5 millions de tonnes par an, positionnant l’entreprise algéro-turque comme un acteur incontournable du secteur. Selon certaines sources, cette usine serait la plus grande en Afrique et dans le bassin méditerranéen.
La particularité de cette usine réside dans son engagement environnemental. Tosyali Algérie a opté pour une technologie de production utilisant le gaz naturel, compatible à 100% avec l’hydrogène, réduisant ainsi significativement son empreinte carbone. Cette démarche s’inscrit dans une stratégie globale visant à répondre aux exigences écologiques actuelles, notamment celles du marché européen où les normes d’émissions de CO2 sont particulièrement strictes.
Pour renforcer sa position écologique, Tosyali prévoit une collaboration avec Sonatrach pour la création d’une unité de production d’hydrogène vert. Cette initiative témoigne de la volonté de l’entreprise de s’aligner sur les standards environnementaux internationaux les plus exigeants.
Le projet de Tosyali ne se limite pas à l’aspect environnemental. L’entreprise affiche des ambitions économiques considérables, visant un chiffre d’affaires de 3 milliards de dollars dans les années à venir. Cette projection s’appuie sur une stratégie d’expansion vers de nouveaux marchés, particulièrement en Europe, où la demande pour des produits sidérurgiques à faible émission de carbone est en pleine croissance.
Au niveau national, Tosyali renforce sa position de leader en s’impliquant dans des projets d’envergure. L’entreprise participe notamment au traitement du minerai de fer provenant de la mine de Gara Djebilet et prévoit une extension de ses activités à Oran.
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