Marrakech, cĂ©lèbre pour ses souks animĂ©s et son patrimoine culturel, fait face Ă un dĂ©fi social grandissant. La prĂ©sence accrue de mendiants dans les artères principales de la ville attire l’attention sur une problĂ©matique plus large : celle de la prĂ©caritĂ© et de l’intĂ©gration des populations migrantes.
Le phĂ©nomène prend de l’ampleur, avec une augmentation notable du nombre de personnes en situation de mendicitĂ©. Parmi elles, on observe une proportion inquiĂ©tante de jeunes et d’enfants, soulignant l’urgence de la situation. Les origines de ces individus sont diverses, mais on note une prĂ©dominance de ressortissants d’Afrique subsaharienne et de Syrie.
Les grandes avenues comme Hassan II et Mohammed V sont particulièrement touchĂ©es. Aux intersections, la scène est devenue familière : des rĂ©fugiĂ©s s’approchent des vĂ©hicules, espĂ©rant recevoir quelques pièces. Cette rĂ©alitĂ© quotidienne met en lumière les difficultĂ©s d’intĂ©gration auxquelles sont confrontĂ©s ces migrants.
Les associations locales pointent du doigt les causes profondes de cette situation. L’analphabĂ©tisme et le chĂ´mage figurent parmi les principaux obstacles Ă l’insertion sociale et Ă©conomique de ces populations. De plus, le manque d’infrastructures d’accueil adaptĂ©es ne fait qu’exacerber leur vulnĂ©rabilitĂ©.
Face à ce constat, les autorités marocaines ont entrepris des démarches pour tenter de régulariser la situation des migrants et faciliter leur intégration. Cependant, malgré ces efforts, la mendicité reste une réalité visible dans les rues de la ville ocre.
Cette problĂ©matique soulève des questions cruciales sur les politiques d’accueil, d’Ă©ducation et d’insertion professionnelle. Elle invite Ă une rĂ©flexion plus large sur les moyens Ă mettre en Å“uvre pour offrir des perspectives d’avenir Ă ces populations en difficultĂ©, tout en prĂ©servant l’Ă©quilibre social et Ă©conomique de la ville.
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