Au Maghreb, les économies se structurent. C’est le cas en Tunisie, au Maroc, mais aussi et surtout en Algérie. D’ailleurs, le président Tebboune a récemment appelé à ce qu’une série de mesures soient rapidement prises dans le but de restructurer la politique commerciale du pays.
C’est dans un contexte un peu particulier, marqué par l’envie algérienne d’opérer une véritable transition économique, que le président à peine réélu, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé son intention d’acter de nouveaux décrets visant à encadrer, de manière un peu plus stricte, certaines opérations économiques réalisées. C’est notamment le cas en matière d’importe-export.
L’Algérie annonce de nouvelles mesures
L’idée, à travers ces décrets, est de forcer les exportateurs, à devoir réaliser des études de faisabilité économique et financière, pour s’assurer de la viabilité de leur projet, mais aussi et surtout, d’optimiser la gestion de leurs flux commerciaux. Cela permettra également de réduire les risques associés à une libéralisation du marché, trop soudaine, supposant un manque de contrôle sur les échanges.
In fine, tout cela pourrait permettre de stabiliser la politique d’export souhaitée par le gouvernement et donc, d’en assurer la maîtrise totale. Une nouvelle politique, qui s’aligne sur les objectifs annoncés par le gouvernement, sur le long terme, afin de réduire la dépendance algérienne aux hydrocarbures (qui occupent une place véritablement importante) et à la volatilité des cours.
Des objectifs ambitieux affichés par le président Tebboune
Aujourd’hui valorisées à 5 milliards de dollars, le gouvernement algérien espère faire passer le montant de ces exportations à 29 milliards d’ici à 2029 seulement. Des objectifs ambitieux qui nécessitent une forte mobilisation de capitale, mais aussi humaine et donc légale pour y parvenir dans les délais fixés. En outre, des mesures ont été annoncées pour surveiller d’éventuelles manipulations du marché et des sanctions pourront être prises contre les acteurs concernés.
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