Maghreb: un projet réalisé à grands frais dégradé un an après

Photo : DR

Les habitants de la périphérie de Tanger s’interrogent sur la qualité des travaux réalisés sur la corniche de Gueznaia. À peine un an après son inauguration, cette infrastructure côtière présente des fissures visibles sur le sol, notamment dans la zone donnant sur la plage de Sidi Qassim, à proximité de l’aéroport international de Tanger.

Ce projet ambitieux, d’un coût de 300 millions de dirhams, s’inscrivait dans un programme plus vaste d’aménagement des espaces verts et d’urbanisme de la commune de Gueznaia. L’enveloppe globale allouée à ce programme s’élevait à 700 millions de dirhams, témoignant de l’ampleur des investissements consentis pour le développement de la région.

Publicité

La réalisation de ces travaux avait mobilisé plusieurs acteurs institutionnels. Le gouverneur de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, l’Agence de développement et de revitalisation des régions du Nord, ainsi que la commune de Gueznaia, avaient supervisé le chantier. Cette implication des autorités locales et régionales soulève des questions quant au suivi et au contrôle de la qualité des travaux effectués.

L’apparition prématurée de ces dégradations interpelle sur la durabilité des infrastructures publiques dans la région. Les fissures observées sur la corniche de Gueznaia pourraient être le symptôme de problèmes plus profonds liés à la conception ou à l’exécution du projet. Cette situation met en lumière l’importance d’un contrôle rigoureux des chantiers publics et d’une gestion transparente des fonds alloués.

Les riverains et usagers de cette nouvelle infrastructure s’inquiètent de l’évolution de ces dégradations et de leurs conséquences à long terme. La corniche, censée être un lieu de promenade et de détente pour les habitants et les touristes, pourrait voir sa fréquentation diminuer si des mesures correctives ne sont pas rapidement mises en place.

Face à cette situation préoccupante, il est légitime de s’interroger sur les responsabilités des différents intervenants dans ce projet. Une enquête approfondie permettrait d’identifier les causes de ces défaillances et de prévenir leur répétition dans de futurs projets d’aménagement urbain.

Une réponse

  1. Avatar de Bennani
    Bennani

    Finalement au Maroc tout est construit sur le faux et le monsenge.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité