Algérie – Niger : 5 accords importants approuvés

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Un nouveau chapitre s’ouvre dans la coopération énergétique entre l’Algérie et le Niger. Le 2 octobre, les ministres de l’Énergie des deux pays ont signé un procès-verbal marquant une étape significative dans leur collaboration en matière d’hydrocarbures. Ce document, fruit de négociations approfondies, définit cinq axes majeurs de partenariat, promettant de dynamiser le secteur énergétique des deux nations.

Le projet Kafra se positionne comme la pierre angulaire de cet accord. Le Niger a manifesté sa volonté de travailler étroitement avec Sonatrach, la compagnie nationale algérienne, pour relancer rapidement les activités pétrolières dans cette zone. Cette décision témoigne de la confiance mutuelle entre les deux pays et augure d’un avenir prometteur pour l’exploitation des ressources communes.

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Le Gazoduc Transsaharien (TSGP) figure également parmi les priorités. Les deux parties ont convenu de poursuivre les réunions de coordination pour approfondir les différents aspects de ce projet ambitieux. L’Algérie a proposé d’accueillir la prochaine rencontre du comité de suivi à Alger, soulignant son engagement dans la concrétisation de cette infrastructure majeure qui implique aussi le Nigeria.

La coopération s’étend au domaine du raffinage et de la pétrochimie. Le Niger, désireux de développer ces secteurs, a sollicité l’expertise algérienne pour la réalisation et l’exploitation d’usines spécialisées. Cette demande s’inscrit dans une vision à long terme du Niger pour renforcer sa capacité de production et de transformation des hydrocarbures.

La formation des cadres nigériens constitue le quatrième axe de l’accord. L’Algérie s’est engagée à partager son savoir-faire dans les domaines de la conversion et de la pétrochimie. Cette initiative vise à préparer une main-d’œuvre qualifiée capable de gérer et d’exploiter efficacement le secteur des granulats et du raffinage au Niger.

Enfin, le développement du contenu local complète les points abordés. Le Niger a exprimé son intérêt pour l’intégration des compétences locales dans l’industrie des hydrocarbures. L’Algérie partagera son expérience en matière de recrutement et d’implication des entreprises locales, contribuant ainsi à l’essor économique et social du secteur au Niger.

3 réponses

  1. Avatar de Sidkoum
    Sidkoum

    à tous les pays d’Afrique, si voulez sortir du sous-développement et de la dépendance vis à vis du Monde extérieur, en général, soyez intelligents et

  2. Avatar de Zinaidou
    Zinaidou

    Le racisme endémique a toujours été le poison qui détruit les relations entre l’Afrique de l’Ouest et le Maghreb. Et depuis des siècles les relations sont basées sur le bluff , le mensonge, le mépris … Jamais une confiance durable n’a guidé nos dirigeants . Et le résultat : tel est pris qui croyait prendre ! Quand les maghrébins s’approchent des africains noirs, c’est pour tenter un coup de tromperies . Personnellement j’espérais que la religion, l’islam que nous partageons, nous serve de fil conducteur pour s’unir et se faire faire confiance. C’est en partie vrai, mais la plupart des temps c’est une grande illusion.

  3. Avatar de Eniyan
    Eniyan

    Et voilà comment l’AES va imploser : l’antagonisme des intérêts. Le Mali en guerre ouverte contre l’Algerie et qui préfère le Maroc, ennemi juré de l’Algerie. Et le Niger qui s’oriente vers l’Algerie sur des sujets d’intérêt très sensible. Je sens le Niger très cohérent et habile dans cette manœuvre. Parler de souveraineté et décider de marcher avec l’Algerie à quelque chose de cohérent. A un moment donné, il y aura crise flagrante de confiance. Déjà le Niger revoit sa stratégie diplomatique avec le Bénin et le
    Nigeria : ce qui est très smart aussi. Ce machin là ( AES) mourra de sa propre mort bientôt. Wait and see.

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