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Bénin :  Bilan du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche

Gaston Dossouhoui, ministre de l'Agriculture. Photo : Présidence Bénin

Comme il en est de coutume depuis quelques semaines dans le cadre de la reddition de compte du gouvernement, un autre ministre a fait le point de son secteur ce jeudi 3 octobre. Il s’agit du ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche Gaston Dossouhoui.

SYNTHESE MAEP

POINT DES REALISATIONS MAEP :

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Performances dans les filières agricoles

  • Augmentation des productions avec des plans de développement ambitieux. Il est utile de s’attarder sur quelques chiffres. A titre d’illustration, nous étions à moins de 1,3 millions tonnes de maïs en 2016. Aujourd’hui, c’est 1,8 millions tonnes en 2023, soit une amélioration de 34%. Cette production suffit pour couvrir nos besoins internes actuels qui sont de l’ordre de 1 million de tonnes. Donc, le maïs ne devrait pas coûter cher si une bonne partie de la production ne sort pas du pays.
  • S’agissant du soja, 140.000 tonnes en 2016, plus de 422.000 tonnes en 2022, soit 3 fois le niveau d’avant, ce qui permet essentiellement d’alimenter les usines de transformation déjà installées à Glo-Djigbé et d’exporter l’excédent ;
  • Pour le riz, 204.000 tonnes de paddy avant 2016 pour 525.000 tonnes déjà en 2022, soit 2,5 fois le niveau avant 2016 ;
  • Le coton, 269.000 tonnes en 2015. Depuis 2016, la production moyenne annuelle s’établit à 641.000 tonnes soit une multiplication par 2,5 fois pratiquement, avec un pic de 766.273 tonnes en 2021 faisant du Bénin depuis 2019 le premier producteur africain avec pour ambition d’atteindre 1 million de tonnes à court terme. Nous y travaillons ;
  • Ananas : la production avant 2016 était de 244.000 tonnes. En 2022, elle a atteint 470.000 tonnes, soit un accroissement de 93% et nous mettons tout en œuvre pour atteindre 600.000 tonnes sous peu ;
  • Noix de cajou : avant 2016, la production était d’environ 91.000 tonnes sans subvention pour les plants. Depuis 2016, la production est passée à 187.000 tonnes en 2023, avec un rendement accru de 34% et une production augmentée de 105%. Nous subventionnons à hauteur de 500 FCFA le prix d’achat de plant certifié qui est de 600 FCFA.

Subvention des engrais

  • Au titre des campagnes agricoles 2022-2023, 2023-2024, 20224-2025 et en raison de la conjoncture internationale qui rend les intrants trop chers et inaccessibles aux producteurs, nous avons mis 110 milliards FCFA de subventions pour éviter à notre pays l’insécurité alimentaire.

Aménagement hydro-agricole

  • Avant 2016 : 6 200 ha, soit 2% du potentiel hydro-agricole du pays.
  • Après 2016 : 25 440 ha dans 67 communes (4 fois la superficie antérieure).
  • Perspectives : Aménager 50 000 ha pour renforcer la résilience de notre agriculture, conforter la sécurité alimentaire et enrichir nos producteurs.

Financement agricole

  • Avant 2016 : Instruments (FNDA et FADeC-Agriculture) peu efficaces.
  • Après 2016 : FNDA (financement de 3.000 projets pour plus de 19 Mds FCFA) et FADeC (330 Investissements Communaux pour lever 68 Mds FCFA).
  • Perspectives : Améliorer la gouvernance et favoriser plus de financements pour impacter plusieurs milliers d’autres projets.

Mécanisation agricole

  • Avant 2016 : Taux de mécanisation inférieur à 8%.
  • Après 2016 : Taux doublé avec 400.000 ha labourés, 5000 kits de tracteurs subventionnés pour moitié prix, formation de 6.000 tractoristes et 300 mécaniciens. Nous facilitons donc de plus en plus le travail agricole et faisons gagner du temps et de l’argent à nos agriculteurs.
  • Perspectives : Porter à 30% le taux de mécanisation avec 8000 kits d’ici à 2026.

Gestion durable des terres

  • Avant 2016 : 80% des sols avaient un faible niveau de fertilité.
  • Après 2016 : Approches durables sur plus de 3 millions d’ha réhabilités, ce qui améliore leur fertilité donc les rendements et les préserve de la dégradation.
  • Perspectives : Maintien et extension des technologies de production durable.

Assainissement des plans d’eau

  • Avant 2016 : Plans pollués et sous-exploités, menaces sur la biodiversité.
  • Après 2016 : Réhabilitation et repeuplement, nos produits de pêche dont les crevettes s’exportent à nouveau vers le marché européen.
  • Perspectives : développer l’industrie de crevette et les réserves biologiques en veillant au respect des standards.

Production animale

  • Augmentation de 53% de la viande et 43% des œufs.
  • Perspectives : Couverture à 75%, renforcer la production viande et d’œufs.

Production halieutique

  • Production a augmenté de 79%
  • Perspectives :  Améliorer la production aquacole (renforcement des capacités)

Accès aux marchés agricoles

  • Amélioration, renforcement partenariats internationaux.

Territorialisation développement agricole

  • Renforcement fonctions régaliennes, promotion des filières.
  • Perspectives : Renforcement capacités, outillage de contrôle.

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