Hosée Houngnibo, proche soutien de l’homme d’affaires Olivier Boko, a comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) au Bénin ce jeudi 24 octobre 2024. Il est accusé d’incitation à la rébellion suite à des publications sur les réseaux sociaux critiquant le président Patrice Talon. Ses propos, qualifiés d’appel à la révolte, ont fait l’objet d’une attention particulière dans le contexte de l’affaire dite de « tentative de coup d’État. »
Au cours de l’audience, Houngnibo a nié toute intention de provoquer des troubles. Il a expliqué que ses messages, partagés dans des groupes de discussion en ligne, visaient uniquement à participer à un débat d’opinion, sans volonté d’encourager une rébellion. Il a exprimé des regrets quant à l’interprétation de ses propos, soulignant qu’il ne cherchait qu’à exercer sa liberté d’expression dans un cadre démocratique.
Les avocats de Houngnibo ont plaidé en sa faveur, demandant que la cour prenne en compte son absence de casier judiciaire et son rôle limité dans cette affaire. Ils ont également insisté sur le fait qu’il s’agit d’une expression d’opinion, non d’un acte criminel. Le juge a décidé de renvoyer l’affaire au 28 novembre 2024, laissant à l’accusé encore quelques semaines avant de connaître son sort. (Rejoignez la famille des abonnés de notre chaîne WhatsApp en cliquant sur le lien 👇🏿https://whatsapp.com/channel/0029VaCgIOFL2ATyQ6GSS91x)
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